Bienvenue dans le catalogue en ligne du centre de documentation conjoint de Smart et de Culture & Démocratie.
Le catalogue répertorie plus de 3000 ressources liées aux champs d’actions thématiques des deux organisations partenaires, parmi lesquels : sociologie de l’art et de la culture, politiques culturelles, mouvement coopératif, entrepreneuriat solidaire, économie sociale.
Une partie des ressources dite « vive » est directement accessible dans le centre de documentation, une autre partie est archivée.
Ce fonds documentaire multilingue regroupe des ouvrages scientifiques, des essais, des guides pratiques, des thèses, des revues, des dossiers, des publications sur supports numériques, ….
Toutes les ressources disponibles dans le centre de documentation sont en consultation libre sur place. L’emprunt n’est pas consenti. Photocopieuse disponible sur place pour la reproduction d’extraits.
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29 - Printemps 2009 - Faits et gestes (Bulletin de Faits & Gestes) / Jean-Claude Torfs
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Faits & Gestes / Service de la Recherche Secrétariat Général du Ministère de la Communauté française
Titre : 29 - Printemps 2009 - Faits et gestes Titre original : Les jeunes face à leur vie sexuelle et affective Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Claude Torfs, Auteur Langues : Français Catégories : Communauté française ; recherche [n° ou bulletin]29 - Printemps 2009 - Faits et gestes = Les jeunes face à leur vie sexuelle et affective [texte imprimé] / Jean-Claude Torfs, Auteur.
est un bulletin de Faits & Gestes / Service de la Recherche Secrétariat Général du Ministère de la Communauté française
Langues : Français
Catégories : Communauté française ; recherche Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 30 ans d'alpha / Sylvie-Anne Goffinet
Titre : 30 ans d'alpha : Quelles évolutions? Quels acquis? Quels enjeux pour l'alphabétisation en Fédération Wallonie-Bruxelles Type de document : texte imprimé Auteurs : Sylvie-Anne Goffinet, Auteur Editeur : Bruxelles [Belgique] : Lire et Ecrire Année de publication : 2013 Importance : 154 p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-930654-18-8 Langues : Français Catégories : Alphabétisation ; Belgique ; Politique ; recherche Index. décimale : B.03.1. Alphabétisation Note de contenu : À l’occasion de la 31e Journée internationale de l’alphabétisation en Fédération Wallonie-Bruxelles, ce Journal de l’alpha jette un regard rétrospectif sur les 30 années écoulées depuis la création de Lire et Ecrire, et retrace l’évolution du secteur à travers les données recueillies chaque année, depuis plus de 20 ans, auprès des opérateurs d’alpha. Tout en n’omettant pas de rendre hommage aux associations pionnières qui se sont investies dès les années 60 dans l’alphabétisation et ont permis le développement du secteur tel que nous le connaissons aujourd’hui. Cette histoire est également marquée par la reconnaissance de l’alphabétisation par les pouvoirs publics qui en ont fait une priorité depuis 2001, priorité qui s’est traduite par l’installation d’une Conférence interministérielle et d’un Comité de pilotage permanent sur l’alphabétisation. Suite à une demande de ce comité de pilotage, une recherche a récemment évalué la cohérence et la complémentarité des politiques d’alphabétisation menées par diverses autorités compétentes. Malgré des avancées significatives, le droit à l’alphabétisation de qualité n’est toujours pas réalité pour tous, non seulement dans les pays du Sud mais aussi chez nous. D’une part : alors que dans nos pays industrialisés, les besoins sont estimés autour de 10 %, l’expression de la demande est encore aujourd’hui freinée par une vision déficitaire et pathologique qui stigmatise les personnes en difficulté avec l’écrit. D’autre part : l’offre d’alphabétisation est encore trop limitée ou n’est pas toujours adaptée. Enfin : l’évolution actuelle vers une société de l’information et de la communication largement dominée par les nouvelles technologies, vers une société également de plus en plus lettrée, nécessite de veiller à ce que le langage utilisé ne soit pas inutilement sophistiqué afin de ne pas créer une nouvelle exclusion, renvoyant aux personnes nouvellement alphabétisées le message qu’elle ne savent pas vraiment lire. Toutes réalités que nous connaissons en Fédération Wallonie-Bruxelles et qui nécessitent de rester mobilisés et de poursuivre la réflexion sur l’alphabétisation et les modèles d’action… 30 ans d'alpha : Quelles évolutions? Quels acquis? Quels enjeux pour l'alphabétisation en Fédération Wallonie-Bruxelles [texte imprimé] / Sylvie-Anne Goffinet, Auteur . - Bruxelles (Belgique) : Lire et Ecrire, 2013 . - 154 p.
ISBN : 978-2-930654-18-8
Langues : Français
Catégories : Alphabétisation ; Belgique ; Politique ; recherche Index. décimale : B.03.1. Alphabétisation Note de contenu : À l’occasion de la 31e Journée internationale de l’alphabétisation en Fédération Wallonie-Bruxelles, ce Journal de l’alpha jette un regard rétrospectif sur les 30 années écoulées depuis la création de Lire et Ecrire, et retrace l’évolution du secteur à travers les données recueillies chaque année, depuis plus de 20 ans, auprès des opérateurs d’alpha. Tout en n’omettant pas de rendre hommage aux associations pionnières qui se sont investies dès les années 60 dans l’alphabétisation et ont permis le développement du secteur tel que nous le connaissons aujourd’hui. Cette histoire est également marquée par la reconnaissance de l’alphabétisation par les pouvoirs publics qui en ont fait une priorité depuis 2001, priorité qui s’est traduite par l’installation d’une Conférence interministérielle et d’un Comité de pilotage permanent sur l’alphabétisation. Suite à une demande de ce comité de pilotage, une recherche a récemment évalué la cohérence et la complémentarité des politiques d’alphabétisation menées par diverses autorités compétentes. Malgré des avancées significatives, le droit à l’alphabétisation de qualité n’est toujours pas réalité pour tous, non seulement dans les pays du Sud mais aussi chez nous. D’une part : alors que dans nos pays industrialisés, les besoins sont estimés autour de 10 %, l’expression de la demande est encore aujourd’hui freinée par une vision déficitaire et pathologique qui stigmatise les personnes en difficulté avec l’écrit. D’autre part : l’offre d’alphabétisation est encore trop limitée ou n’est pas toujours adaptée. Enfin : l’évolution actuelle vers une société de l’information et de la communication largement dominée par les nouvelles technologies, vers une société également de plus en plus lettrée, nécessite de veiller à ce que le langage utilisé ne soit pas inutilement sophistiqué afin de ne pas créer une nouvelle exclusion, renvoyant aux personnes nouvellement alphabétisées le message qu’elle ne savent pas vraiment lire. Toutes réalités que nous connaissons en Fédération Wallonie-Bruxelles et qui nécessitent de rester mobilisés et de poursuivre la réflexion sur l’alphabétisation et les modèles d’action… Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 0934a B.03.1. GOF.30. Livre Centre de doc Documentaires Disponible Art sans marges / Marie Poncin
Titre : Art sans marges Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie Poncin, Auteur Editeur : Bruxelles [Belgique] : Culture et Démocratie Année de publication : 2007 Importance : 46 p Langues : Français Catégories : Art ; Atelier ; Culture ; Culture et démocratie ; recherche Index. décimale : D.01.1. International Note de contenu : L'ASBL Art en Marge - Centre de Recherche et de Diffusion d'art outsider - défend, depuis sa création en 1986, des artistes qui ne s'inscrivent pas dans le circuit culturel officiel. Actuellement appelés "outsiders", ces créateurs autodidactes travaillent isolément ou dans des ateliers créatifs pour personnes malades ou handicapées mentales. Par des expositions, des publications et une collection qui compte à ce jour plus de 1500 œuvres d'artistes belges et internationaux, le Centre - aujourd'hui appelé Art)&(Marges - présente au public des œuvres qui sont des alternatives saisissantes à nos évidences culturelles. Art sans marges [texte imprimé] / Marie Poncin, Auteur . - Bruxelles (1050, Belgique) : Culture et Démocratie, 2007 . - 46 p.
Langues : Français
Catégories : Art ; Atelier ; Culture ; Culture et démocratie ; recherche Index. décimale : D.01.1. International Note de contenu : L'ASBL Art en Marge - Centre de Recherche et de Diffusion d'art outsider - défend, depuis sa création en 1986, des artistes qui ne s'inscrivent pas dans le circuit culturel officiel. Actuellement appelés "outsiders", ces créateurs autodidactes travaillent isolément ou dans des ateliers créatifs pour personnes malades ou handicapées mentales. Par des expositions, des publications et une collection qui compte à ce jour plus de 1500 œuvres d'artistes belges et internationaux, le Centre - aujourd'hui appelé Art)&(Marges - présente au public des œuvres qui sont des alternatives saisissantes à nos évidences culturelles. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 0924a D.01.1. PON.A. Livre Centre de doc Documentaires Disponible Le bal des tricheurs / Van Campenhoudt Luc
Titre : Le bal des tricheurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Van Campenhoudt Luc, Auteur Editeur : Bruxelles [Belgique] : La Revue Nouvelle Année de publication : 2013 Importance : 96 p Langues : Français Catégories : Analyse ; Citoyennete ; Démocratie ; Politique ; recherche ; Travail Index. décimale : B.01. Culture et citoyenneté Note de contenu : Tel le personnage de Stevenson, à la fois Dr Jekyll et Mr Hyde, la science moderne a d’emblée présenté un double visage.
Côté face, elle est parée de toutes les vertus. Les savants, comme on disait jadis, recherchent la vérité pour elle-même, de manière désintéressée. Ils considèrent leurs découvertes comme un bien commun qu’ils partagent avec l’ensemble de la communauté scientifique. Ils n’acceptent une proposition qu’à condition qu’elle résiste à l’expérimentation et au raisonnement logique et soit universellement valide en fonction de critères qui s’imposent à tous [1]. Il en découle que la publication des résultats des recherches est indispensable au fonctionnement de la communauté scientifique et dès lors inhérente au travail scientifique. Toute recherche doit aboutir à une ou plusieurs publications. Ou alors, elle ne sert à rien et ne compte tout simplement pas. C’est sur leur qualité (notoriété de la revue notamment) qu’un chercheur ou un scientifique, comme on dit aujourd’hui, sera évalué par ses pairs. Passe-t-il des années dans son laboratoire à mener d’interminables expériences ou sur son « terrain » à observer minutieusement les comportements de ses semblables, au bout du compte, le scientifique produit des textes, comme le boulanger fabrique du pain et l’entrepreneur des maisons. Le plagiat est forcément une faute grave, car il fausse le jeu en accaparant ce qui représente le fruit le plus précieux du travail des pairs. Le dénoncer est un devoir. Côté pile, la science inquiète par sa puissance même. Fonçant comme un train fou, elle peut mettre en péril l’humanité qu’elle est censée servir et est alors surtout associée au risque. Elle se met au service d’intérêts économiques, politiques ou militaires particuliers et leur réserve alors ses découvertes, qui ne constituent plus un bien commun de l’humanité. De plus en plus individualistes dans un système hypercompétitif, les chercheurs se livrent à une concurrence et à une compétition effrénées pour celui qui publiera le plus et le mieux, et sera le mieux noté dans les rankings. Publier qui n’est en principe qu’un moyen devient la finalité même du travail. C’est au point que certains n’hésitent pas à sacrifier rigueur et profondeur d’analyse sur l’autel de la vitesse, à manipuler leurs données, voire à s’approprier carrément le travail d’un autre en publiant sous leur propre nom ce qu’ils ont dérobé ailleurs. Le plagiat est alors structurellement lié aux dérives du champ de la recherche et de ses institutions. Sa dénonciation n’est pas forcément vertueuse, mais une arme contre ses concurrents, voire une manière, pour les institutions universitaires en manque de moyens, de se faire de l’argent. Tout n’est pas si clair cependant, ni si tranché. Tout d’abord, il n’est pas facile de tracer une frontière nette entre ce qu’un chercheur emprunte à la communauté scientifique et ce qu’il apporte de spécifique et d’original. Le travail de chacun s’inscrit dans une immense et durable entreprise collective dont il ne constitue qu’une infime partie. Dans tout ce que chacun écrit, une très petite proportion provient directement et exclusivement de lui-même. Pour la plus grande partie, ce que nous considérons fièrement comme nos propres pensées, idées ou savoirs ne sont pas les nôtres. Chacun reprend, avec des mots souvent stéréotypés, ce que la communauté scientifique dans son ensemble a pensé avant lui et réexprime à travers lui. Nous sommes « des nains sur des épaules de géants », écrivait Bernard de Chartres. Ensuite, dans la réalité des laboratoires et réseaux scientifiques, la logique du don et de la réciprocité est au cœur du travail et des échanges. Selon la classique structure circulaire décrite par Marcel Mauss, tout chercheur ne cesse de donner, de recevoir et de rendre : une hypothèse féconde, une information cruciale, une source utile, un conseil méthodologique judicieux, une idée clé… L’essentiel de ce système d’échanges échappe à un contrôle formel et technique (notamment de détection du plagiat), parce qu’il se déroule de manière orale et/ou informelle, dans la multitude des échanges au sein d’un labo ou d’un centre de recherche, d’une réunion scientifique, d’une discussion entre collègues, d’un site internet ou de la masse incessante des courriels qui véhiculent de l’information scientifique. Aujourd’hui, les cas de plagiat et de triche (d’universitaires, mais aussi de personnalités politiques et intellectuelles) sont abondamment répercutés dans les médias. Du côté des étudiants (souvent assistés par leurs parents), s’observe un phénomène analogue. On replace tels quels dans ses travaux des passages entièrement puisés dans Wikipedia, on recopie sans scrupule des parties substantielles de mémoires disponibles sur internet, on rétribue carrément des universitaires aguerris, qui offrent sans vergogne leurs services pour rédiger le mémoire de fin d’études. Et on trouve cela normal. Que penser en définitive ? Avant de condamner ou de tolérer, de juger et de règlementer, il faut tenter de mieux comprendre, de mieux saisir ce qui se passe, ce à quoi on a affaire, de décrypter le sens du plagiat dans le monde scientifique et universitaire actuel. Tel est le chantier auquel s’attaquent dans ce dossier Albert Bastenier, Renaud Maes et Christophe Mincke. Leurs textes replacent le problème dans un triple contexte : d’abord celui de l’histoire qui réserve un certain nombre de belles surprises ; ensuite celui de la culture ambiante de la compétition et de l’excellence, de la mobilité et des flux où la question des limites est remise en cause et, avec elle, celle de la transgression ; enfin, celui des conditions actuelles de la recherche et de l’enseignement, notamment au sein de l’université. Le plagiat apparait alors comme une conséquence et une expression de phénomènes plus larges et plus profonds auxquels il faudrait s’attaquer. Un trait du côté « Mr Hyde » du scientifique et de l’étudiant, qui, à l’instar du scénario imaginé par Stevenson, pourrait finir par l’emporter sur son côté « Dr Jekyll ».Le bal des tricheurs [texte imprimé] / Van Campenhoudt Luc, Auteur . - Bruxelles (1050, Belgique) : La Revue Nouvelle, 2013 . - 96 p.
Langues : Français
Catégories : Analyse ; Citoyennete ; Démocratie ; Politique ; recherche ; Travail Index. décimale : B.01. Culture et citoyenneté Note de contenu : Tel le personnage de Stevenson, à la fois Dr Jekyll et Mr Hyde, la science moderne a d’emblée présenté un double visage.
Côté face, elle est parée de toutes les vertus. Les savants, comme on disait jadis, recherchent la vérité pour elle-même, de manière désintéressée. Ils considèrent leurs découvertes comme un bien commun qu’ils partagent avec l’ensemble de la communauté scientifique. Ils n’acceptent une proposition qu’à condition qu’elle résiste à l’expérimentation et au raisonnement logique et soit universellement valide en fonction de critères qui s’imposent à tous [1]. Il en découle que la publication des résultats des recherches est indispensable au fonctionnement de la communauté scientifique et dès lors inhérente au travail scientifique. Toute recherche doit aboutir à une ou plusieurs publications. Ou alors, elle ne sert à rien et ne compte tout simplement pas. C’est sur leur qualité (notoriété de la revue notamment) qu’un chercheur ou un scientifique, comme on dit aujourd’hui, sera évalué par ses pairs. Passe-t-il des années dans son laboratoire à mener d’interminables expériences ou sur son « terrain » à observer minutieusement les comportements de ses semblables, au bout du compte, le scientifique produit des textes, comme le boulanger fabrique du pain et l’entrepreneur des maisons. Le plagiat est forcément une faute grave, car il fausse le jeu en accaparant ce qui représente le fruit le plus précieux du travail des pairs. Le dénoncer est un devoir. Côté pile, la science inquiète par sa puissance même. Fonçant comme un train fou, elle peut mettre en péril l’humanité qu’elle est censée servir et est alors surtout associée au risque. Elle se met au service d’intérêts économiques, politiques ou militaires particuliers et leur réserve alors ses découvertes, qui ne constituent plus un bien commun de l’humanité. De plus en plus individualistes dans un système hypercompétitif, les chercheurs se livrent à une concurrence et à une compétition effrénées pour celui qui publiera le plus et le mieux, et sera le mieux noté dans les rankings. Publier qui n’est en principe qu’un moyen devient la finalité même du travail. C’est au point que certains n’hésitent pas à sacrifier rigueur et profondeur d’analyse sur l’autel de la vitesse, à manipuler leurs données, voire à s’approprier carrément le travail d’un autre en publiant sous leur propre nom ce qu’ils ont dérobé ailleurs. Le plagiat est alors structurellement lié aux dérives du champ de la recherche et de ses institutions. Sa dénonciation n’est pas forcément vertueuse, mais une arme contre ses concurrents, voire une manière, pour les institutions universitaires en manque de moyens, de se faire de l’argent. Tout n’est pas si clair cependant, ni si tranché. Tout d’abord, il n’est pas facile de tracer une frontière nette entre ce qu’un chercheur emprunte à la communauté scientifique et ce qu’il apporte de spécifique et d’original. Le travail de chacun s’inscrit dans une immense et durable entreprise collective dont il ne constitue qu’une infime partie. Dans tout ce que chacun écrit, une très petite proportion provient directement et exclusivement de lui-même. Pour la plus grande partie, ce que nous considérons fièrement comme nos propres pensées, idées ou savoirs ne sont pas les nôtres. Chacun reprend, avec des mots souvent stéréotypés, ce que la communauté scientifique dans son ensemble a pensé avant lui et réexprime à travers lui. Nous sommes « des nains sur des épaules de géants », écrivait Bernard de Chartres. Ensuite, dans la réalité des laboratoires et réseaux scientifiques, la logique du don et de la réciprocité est au cœur du travail et des échanges. Selon la classique structure circulaire décrite par Marcel Mauss, tout chercheur ne cesse de donner, de recevoir et de rendre : une hypothèse féconde, une information cruciale, une source utile, un conseil méthodologique judicieux, une idée clé… L’essentiel de ce système d’échanges échappe à un contrôle formel et technique (notamment de détection du plagiat), parce qu’il se déroule de manière orale et/ou informelle, dans la multitude des échanges au sein d’un labo ou d’un centre de recherche, d’une réunion scientifique, d’une discussion entre collègues, d’un site internet ou de la masse incessante des courriels qui véhiculent de l’information scientifique. Aujourd’hui, les cas de plagiat et de triche (d’universitaires, mais aussi de personnalités politiques et intellectuelles) sont abondamment répercutés dans les médias. Du côté des étudiants (souvent assistés par leurs parents), s’observe un phénomène analogue. On replace tels quels dans ses travaux des passages entièrement puisés dans Wikipedia, on recopie sans scrupule des parties substantielles de mémoires disponibles sur internet, on rétribue carrément des universitaires aguerris, qui offrent sans vergogne leurs services pour rédiger le mémoire de fin d’études. Et on trouve cela normal. Que penser en définitive ? Avant de condamner ou de tolérer, de juger et de règlementer, il faut tenter de mieux comprendre, de mieux saisir ce qui se passe, ce à quoi on a affaire, de décrypter le sens du plagiat dans le monde scientifique et universitaire actuel. Tel est le chantier auquel s’attaquent dans ce dossier Albert Bastenier, Renaud Maes et Christophe Mincke. Leurs textes replacent le problème dans un triple contexte : d’abord celui de l’histoire qui réserve un certain nombre de belles surprises ; ensuite celui de la culture ambiante de la compétition et de l’excellence, de la mobilité et des flux où la question des limites est remise en cause et, avec elle, celle de la transgression ; enfin, celui des conditions actuelles de la recherche et de l’enseignement, notamment au sein de l’université. Le plagiat apparait alors comme une conséquence et une expression de phénomènes plus larges et plus profonds auxquels il faudrait s’attaquer. Un trait du côté « Mr Hyde » du scientifique et de l’étudiant, qui, à l’instar du scénario imaginé par Stevenson, pourrait finir par l’emporter sur son côté « Dr Jekyll ».Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1621a B.01.CAM.B. Livre Centre de doc Documentaires Disponible
Titre : Centres culturels et territoires d'actions : Une partition symphonique Des actions partagées Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Guillaume, Auteur Editeur : Bruxelles [Belgium] : Fédération Wallonie-Bruxelles Année de publication : 2013 Importance : 71 p Langues : Français Catégories : Artiste ; Centre culturel ; Culture ; Décret ; recherche Index. décimale : C.07.2.1. Centres Culturels Note de contenu : Transformer les questions de société en enjeux sensibles, intelligibles et raisonnés, augmenter le pouvoir d’analyse, de débat, d’imagination et d’action des populations d’un territoire. Mobiliser les populations dans leurs désirs de découvrir, de percevoir, d’analyser, d’exprimer, de signifier, de transformer le monde, et mettre ces désirs, ces questions et projets en action dans et par la culture, avec et par les artistes : voilà les fondements et l’horizon de l’action des Centres culturels – depuis leur origine.
Ces fondements, exprimés dans le décret du 28 juillet 1992 par la finalité de « développement socioculturel d’un territoire déterminé », sont aujourd’hui réaffirmés, réinterprétés, vivement réinvestis. Ils permettent d’orienter le sens de l’action de tous les Centres culturels en Wallonie et à Bruxelles, sans exception.
C’est le propos de la circulaire interprétative prise par la Ministre Fadila Laanan le 17 avril 2012 ; c’est également le fil conducteur des travaux qui devraient mener dès 2013 à l’adoption d’un nouveau décret sur les Centres culturels.
Travailler les territoires d’actions dans, par et vers la mobilisation des populations : les chemins empruntés par les Centres culturels vers cette finalité commune sont multiples, sinueux, mais surtout inventifs, complexes, riches de sens et riches de leurs diversités. Construire une boussole qui permette d’explorer cette complexité sans s’y perdre, offrir à un secteur qui ne se laisse pas aisément cerner des repères pour la route : je remercie Majo Hansotte d’avoir relevé ce défi, aidée en cela par la polyphonie de quelques vingt exploratrices et explorateurs associés dans les focus groupes. Il n’était pas aisé d’orchestrer une partition symphonique concertante à partir de tant de voix différentes. Le résultat est ici synthétisé dans un premier « cahier » méthodologique, qui déjà invite à une suite. En chemin, d’autres cahiers viendront préciser, controverser, illustrer ces balises, inspirés notamment par le contenu du prochain décret. Mon souhait est que ce cahier d’exploration stimule la curiosité et qu’il alimente les débats, recherches et expériences qui animeront les processus d’évaluation réflexive de tous les Centres culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans ces années de transition, et que cette transition soit une réinvention, un ré-enchantement.En ligne : http://www.centresculturels.cfwb.be/fileadmin/sites/cecu/upload/cecu_super_edito [...] Centres culturels et territoires d'actions : Une partition symphonique Des actions partagées [texte imprimé] / Christine Guillaume, Auteur . - Bruxelles (Boulevard Léopold II, 44, 1080, Belgium) : Fédération Wallonie-Bruxelles, 2013 . - 71 p.
Langues : Français
Catégories : Artiste ; Centre culturel ; Culture ; Décret ; recherche Index. décimale : C.07.2.1. Centres Culturels Note de contenu : Transformer les questions de société en enjeux sensibles, intelligibles et raisonnés, augmenter le pouvoir d’analyse, de débat, d’imagination et d’action des populations d’un territoire. Mobiliser les populations dans leurs désirs de découvrir, de percevoir, d’analyser, d’exprimer, de signifier, de transformer le monde, et mettre ces désirs, ces questions et projets en action dans et par la culture, avec et par les artistes : voilà les fondements et l’horizon de l’action des Centres culturels – depuis leur origine.
Ces fondements, exprimés dans le décret du 28 juillet 1992 par la finalité de « développement socioculturel d’un territoire déterminé », sont aujourd’hui réaffirmés, réinterprétés, vivement réinvestis. Ils permettent d’orienter le sens de l’action de tous les Centres culturels en Wallonie et à Bruxelles, sans exception.
C’est le propos de la circulaire interprétative prise par la Ministre Fadila Laanan le 17 avril 2012 ; c’est également le fil conducteur des travaux qui devraient mener dès 2013 à l’adoption d’un nouveau décret sur les Centres culturels.
Travailler les territoires d’actions dans, par et vers la mobilisation des populations : les chemins empruntés par les Centres culturels vers cette finalité commune sont multiples, sinueux, mais surtout inventifs, complexes, riches de sens et riches de leurs diversités. Construire une boussole qui permette d’explorer cette complexité sans s’y perdre, offrir à un secteur qui ne se laisse pas aisément cerner des repères pour la route : je remercie Majo Hansotte d’avoir relevé ce défi, aidée en cela par la polyphonie de quelques vingt exploratrices et explorateurs associés dans les focus groupes. Il n’était pas aisé d’orchestrer une partition symphonique concertante à partir de tant de voix différentes. Le résultat est ici synthétisé dans un premier « cahier » méthodologique, qui déjà invite à une suite. En chemin, d’autres cahiers viendront préciser, controverser, illustrer ces balises, inspirés notamment par le contenu du prochain décret. Mon souhait est que ce cahier d’exploration stimule la curiosité et qu’il alimente les débats, recherches et expériences qui animeront les processus d’évaluation réflexive de tous les Centres culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans ces années de transition, et que cette transition soit une réinvention, un ré-enchantement.En ligne : http://www.centresculturels.cfwb.be/fileadmin/sites/cecu/upload/cecu_super_edito [...] Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 0898a C.07.2.1. GUI.C. Livre Centre de doc Documentaires Disponible PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLes intellos précaires / Anne et Marine Rambach
PermalinkL'interculturel en actes / Laurence Engel
PermalinkPermalinkPermalinkN°192. Pédagogies émancipatrices et démarches citoyennes / Sylvie-Anne Goffinet
Permalinkn° 56-57/2013. Passage du témoin / Joseph Danan
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