Bienvenue dans le catalogue en ligne du centre de documentation conjoint de Smart et de Culture & Démocratie.
Le catalogue répertorie plus de 3000 ressources liées aux champs d’actions thématiques des deux organisations partenaires, parmi lesquels : sociologie de l’art et de la culture, politiques culturelles, mouvement coopératif, entrepreneuriat solidaire, économie sociale.
Une partie des ressources dite « vive » est directement accessible dans le centre de documentation, une autre partie est archivée.
Ce fonds documentaire multilingue regroupe des ouvrages scientifiques, des essais, des guides pratiques, des thèses, des revues, des dossiers, des publications sur supports numériques, ….
Toutes les ressources disponibles dans le centre de documentation sont en consultation libre sur place. L’emprunt n’est pas consenti. Photocopieuse disponible sur place pour la reproduction d’extraits.
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Titre : LA SACD en 2012 : Nouvelles solidarités Type de document : texte imprimé Auteurs : La Maison des Auteurs, Auteur Editeur : Bruxelles [Belgique] : Maison des Auteurs Année de publication : 2013 Importance : 20 p Langues : Français Catégories : Art numérique ; Artiste ; Droit d'auteur ; Fiscalité ; Solidarité ; Statut de l'artiste Index. décimale : C. Les secteurs de la culture Note de contenu : Depuis que l'auteur est plongé dans la forêt de la révolution numérique/technologique, depuis que la crise frappe les budgets culturels, on finirait par oublier quelques fondamentaux. Or, au-delà ou en deçà de tout appareillage technique, et quel que soit le support, il y a toujours le temps de la création. Que ce temps soit solitaire ou collectif, il relèvera immanquablement d'une conjonction entre une idée, une intuition, et une trace, une empreinte que cette création laissera dans le réel (écriture, voix, image, musique, son, geste chorégraphique, etc.) Cette conjonction peut être fulgurante au point que la trace passe avant l'idée (le jet du peintre). Elle peut aussi mûrir longtemps à l'esprit, dans les corps, jusqu'à ce qu'un résultat se concrétise. Après ce moment d'imagination initiale, vient évidemment le travail pour qu'une création prenne sa forme définitive. Puis, parfois longtemps après, il y aura ou non cet accord du monde envers l'oeuvre réalisée. Négliger l'importance de ce temps de la création et le travail qui en découle est l'erreur trop souvent commise par les tenants de la logique purement financière. Ceux-ci, à force de s'intéresser uniquement aux effets commerciaux d'une oeuvre, finissent par s'imaginer que cette oeuvre se crée toute seule ou qu'ils pourraient même en (pré)déterminer la naissance. C'est oublier que la logique de la création est celle du risque, de l'aventure, de la chance, de la liberté, de la diversité. Sinon, nous ne ferions que reproduire ce qui nous est déjà donné. Même si cette logique se conjugue avec l'économique (il faut de l'argent pour produire, créer, vivre - un peu - de ses oeuvres), sa finalité reste, durant tout le temps de la fabrication, indécise, fragile, ouverte. C'est à la lumière de notre attachement accordé à ce moment de création et à ce travail de l'oeuvre et de son/ses auteur(s) que prennent sens l'engagement et l'activité de la SACD. D'abord en cherchant inlassablement à protéger la liberté de création et à valoriser le travail qui la constitue. En plaidant également pour que l'auteur soit au centre des dispositifs d'aides et de subventions publiques. En combattant enfin des préjugés politiques encore tenaces selon lesquels l'autonomie de la création, c'est juste un auteur qui invente dans son coin, imperméable aux enjeux économiques qui le dépassent, indifférent aux politiques culturelles qui soutiennent son activité artistique. Inlassablement, le Comité belge de la SACD, son Délégué général, Frédéric Young, et toutes les équipes qui travaillent au sein de notre Maison unissent leurs forces pour réfléchir, rencontrer, débattre, revendiquer, inventer ainsi de nouvelles solidarités. Pas seulement les solidarités essentielles entre auteurs de divers répertoires mais aussi celles d'une communauté de destin entre les auteurs et leurs publics, écrivains et éditeurs de livres, scénaristes et organismes de télévision européens, cinéastes et producteurs, metteurs en scène et directeurs de théâtre... Une communauté de destin qui offrirait d'autres cartes que celles comptées par un monde dérégulé, où la liberté serait exclusivement celle du commerce, où seule la spéculation serait protégée. Une communauté de destin qui exige des partenariats comme nous les développons depuis plusieurs années avec ceux qui partagent nos valeurs, pour répondre aux multiples enjeux auxquels nous sommes tous confrontés (un droit d'auteur actualisé, un statut d'artiste élaboré, une fiscalité adaptée, de nouvelles formes de création dans le monde numérique, de nouveaux acquis européens comme un droit inaliénable à une rémunération pour les exploitations numériques). Alimenter en permanence le chaudron d'une création libre, autonome, diverse est donc pour nous une pratique quotidienne exigeante. Cela ne fait que renforcer notre enthousiasme pour nous y consacrer… En ligne : http://www.sacd.be/IMG/pdf/SACD_DEPLIANT-_SACD_DEF-2.pdf LA SACD en 2012 : Nouvelles solidarités [texte imprimé] / La Maison des Auteurs, Auteur . - Bruxelles (rue du Prince Royal 87, 1050, Belgique) : Maison des Auteurs, 2013 . - 20 p.
Langues : Français
Catégories : Art numérique ; Artiste ; Droit d'auteur ; Fiscalité ; Solidarité ; Statut de l'artiste Index. décimale : C. Les secteurs de la culture Note de contenu : Depuis que l'auteur est plongé dans la forêt de la révolution numérique/technologique, depuis que la crise frappe les budgets culturels, on finirait par oublier quelques fondamentaux. Or, au-delà ou en deçà de tout appareillage technique, et quel que soit le support, il y a toujours le temps de la création. Que ce temps soit solitaire ou collectif, il relèvera immanquablement d'une conjonction entre une idée, une intuition, et une trace, une empreinte que cette création laissera dans le réel (écriture, voix, image, musique, son, geste chorégraphique, etc.) Cette conjonction peut être fulgurante au point que la trace passe avant l'idée (le jet du peintre). Elle peut aussi mûrir longtemps à l'esprit, dans les corps, jusqu'à ce qu'un résultat se concrétise. Après ce moment d'imagination initiale, vient évidemment le travail pour qu'une création prenne sa forme définitive. Puis, parfois longtemps après, il y aura ou non cet accord du monde envers l'oeuvre réalisée. Négliger l'importance de ce temps de la création et le travail qui en découle est l'erreur trop souvent commise par les tenants de la logique purement financière. Ceux-ci, à force de s'intéresser uniquement aux effets commerciaux d'une oeuvre, finissent par s'imaginer que cette oeuvre se crée toute seule ou qu'ils pourraient même en (pré)déterminer la naissance. C'est oublier que la logique de la création est celle du risque, de l'aventure, de la chance, de la liberté, de la diversité. Sinon, nous ne ferions que reproduire ce qui nous est déjà donné. Même si cette logique se conjugue avec l'économique (il faut de l'argent pour produire, créer, vivre - un peu - de ses oeuvres), sa finalité reste, durant tout le temps de la fabrication, indécise, fragile, ouverte. C'est à la lumière de notre attachement accordé à ce moment de création et à ce travail de l'oeuvre et de son/ses auteur(s) que prennent sens l'engagement et l'activité de la SACD. D'abord en cherchant inlassablement à protéger la liberté de création et à valoriser le travail qui la constitue. En plaidant également pour que l'auteur soit au centre des dispositifs d'aides et de subventions publiques. En combattant enfin des préjugés politiques encore tenaces selon lesquels l'autonomie de la création, c'est juste un auteur qui invente dans son coin, imperméable aux enjeux économiques qui le dépassent, indifférent aux politiques culturelles qui soutiennent son activité artistique. Inlassablement, le Comité belge de la SACD, son Délégué général, Frédéric Young, et toutes les équipes qui travaillent au sein de notre Maison unissent leurs forces pour réfléchir, rencontrer, débattre, revendiquer, inventer ainsi de nouvelles solidarités. Pas seulement les solidarités essentielles entre auteurs de divers répertoires mais aussi celles d'une communauté de destin entre les auteurs et leurs publics, écrivains et éditeurs de livres, scénaristes et organismes de télévision européens, cinéastes et producteurs, metteurs en scène et directeurs de théâtre... Une communauté de destin qui offrirait d'autres cartes que celles comptées par un monde dérégulé, où la liberté serait exclusivement celle du commerce, où seule la spéculation serait protégée. Une communauté de destin qui exige des partenariats comme nous les développons depuis plusieurs années avec ceux qui partagent nos valeurs, pour répondre aux multiples enjeux auxquels nous sommes tous confrontés (un droit d'auteur actualisé, un statut d'artiste élaboré, une fiscalité adaptée, de nouvelles formes de création dans le monde numérique, de nouveaux acquis européens comme un droit inaliénable à une rémunération pour les exploitations numériques). Alimenter en permanence le chaudron d'une création libre, autonome, diverse est donc pour nous une pratique quotidienne exigeante. Cela ne fait que renforcer notre enthousiasme pour nous y consacrer… En ligne : http://www.sacd.be/IMG/pdf/SACD_DEPLIANT-_SACD_DEF-2.pdf Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1616a C.LAM.S. Livre Centre de doc Documentaires Disponible
Titre : La SCAM en 2012 : Force de proposition Type de document : texte imprimé Auteurs : La Maison des Auteurs, Auteur Editeur : Bruxelles [Belgique] : Maison des Auteurs Année de publication : 2013 Importance : 16 p Langues : Français Catégories : Art numérique ; Artiste ; Audiovisuel ; Droit d'auteur ; Emploi ; Lecture ; Média ; Politique culturelle ; Travail Index. décimale : C. Les secteurs de la culture Note de contenu : 2013. Une année - une de plus - qui nous offre un contexte fort peu joyeux : qu'il soit économique, médiatique, politique, européen,... Les décideurs, élus et autres ''leaders” sont embourbés dans leur monoculture capitalistique, les yeux rivés sur des tableaux de bord imaginés au 19ème siècle, obsédés par la linéarité d'un indicateur qui devrait montrer ad vitam une ligne droite ascendante : croissance, croissance, quand tu nous tiens... Et pourtant, atterrissage brutal (il était temps), ils se disent qu'il faudrait autre chose, que le système se grippe, qu'il doit exister d'autres modèles de fonctionnement en société. Cela fait de nombreuses années que la Scam propose précisément un autre modèle de fonctionnement et qu'elle impulse des actions qui permettent de redessiner les paysages de la création en tenant compte des contraintes contemporaines, qu'elles soient technologiques ou autres. On citera, à titre d'exemple, le travail autour de la lecture et du numérique (PILEn) et l'importance que ce chantier a pour les auteurs, en dialogue avec les autres acteurs de la chaîne de l'écrit. On citera le travail au sein de ProSpere, avec notamment la SACD, pour tout ce qui est audiovisuel. Les défis qui nous occupent sont importants. Les auteurs sont des acteurs de la vie économique et contribuent de manière évidente à ce que certains nomment les industries créatives : à hauteur de 4 à 5% du PIB, pour parler jargon d'économiste. Vous imaginez les emplois que cela représente, le nombre de personnes que cela fait vivre ? Les auteurs prennent plus que part aux risques de la création. Le système le voit-il ? Il me semble que non. Le cloisonnement des compétences entre communautés et régions n'offre pas le terreau idéal pour que les politiques culturelles et les politiques liées à l'emploi soient synchronisées. De ce fait, le contexte nous offre des polychronies discordantes : les cycles des politiques culturelles et les temporalités de la démarche de création sont loin d'être en phase. On peut faire mieux, dans nos systèmes complexes. Qu'en pensez-vous ? Il est “temps” de se rendre compte que le “temps” n'est pas linéaire ! Que les histoires ne sont pas linéaires ! Raconter le monde est complexe et la Scam veille à soutenir ses auteurs dans un univers “impitoyable” ! Il y a un an, j'insistais déjà sur l'importance de décloisonner les systèmes pour que “la création soit et reste force de proposition.” Ce manifeste reste d'actualité, plus que jamais. Merci à l'équipe de la Scam d'y travailler au jour le jour, impulsant des changements de comportements et de politiques auprès de nos interlocuteurs.
En ligne : http://www.sacd-scam.be/IMG/pdf/DEPLIANT-SCAM-def.pdf La SCAM en 2012 : Force de proposition [texte imprimé] / La Maison des Auteurs, Auteur . - Bruxelles (rue du Prince Royal 87, 1050, Belgique) : Maison des Auteurs, 2013 . - 16 p.
Langues : Français
Catégories : Art numérique ; Artiste ; Audiovisuel ; Droit d'auteur ; Emploi ; Lecture ; Média ; Politique culturelle ; Travail Index. décimale : C. Les secteurs de la culture Note de contenu : 2013. Une année - une de plus - qui nous offre un contexte fort peu joyeux : qu'il soit économique, médiatique, politique, européen,... Les décideurs, élus et autres ''leaders” sont embourbés dans leur monoculture capitalistique, les yeux rivés sur des tableaux de bord imaginés au 19ème siècle, obsédés par la linéarité d'un indicateur qui devrait montrer ad vitam une ligne droite ascendante : croissance, croissance, quand tu nous tiens... Et pourtant, atterrissage brutal (il était temps), ils se disent qu'il faudrait autre chose, que le système se grippe, qu'il doit exister d'autres modèles de fonctionnement en société. Cela fait de nombreuses années que la Scam propose précisément un autre modèle de fonctionnement et qu'elle impulse des actions qui permettent de redessiner les paysages de la création en tenant compte des contraintes contemporaines, qu'elles soient technologiques ou autres. On citera, à titre d'exemple, le travail autour de la lecture et du numérique (PILEn) et l'importance que ce chantier a pour les auteurs, en dialogue avec les autres acteurs de la chaîne de l'écrit. On citera le travail au sein de ProSpere, avec notamment la SACD, pour tout ce qui est audiovisuel. Les défis qui nous occupent sont importants. Les auteurs sont des acteurs de la vie économique et contribuent de manière évidente à ce que certains nomment les industries créatives : à hauteur de 4 à 5% du PIB, pour parler jargon d'économiste. Vous imaginez les emplois que cela représente, le nombre de personnes que cela fait vivre ? Les auteurs prennent plus que part aux risques de la création. Le système le voit-il ? Il me semble que non. Le cloisonnement des compétences entre communautés et régions n'offre pas le terreau idéal pour que les politiques culturelles et les politiques liées à l'emploi soient synchronisées. De ce fait, le contexte nous offre des polychronies discordantes : les cycles des politiques culturelles et les temporalités de la démarche de création sont loin d'être en phase. On peut faire mieux, dans nos systèmes complexes. Qu'en pensez-vous ? Il est “temps” de se rendre compte que le “temps” n'est pas linéaire ! Que les histoires ne sont pas linéaires ! Raconter le monde est complexe et la Scam veille à soutenir ses auteurs dans un univers “impitoyable” ! Il y a un an, j'insistais déjà sur l'importance de décloisonner les systèmes pour que “la création soit et reste force de proposition.” Ce manifeste reste d'actualité, plus que jamais. Merci à l'équipe de la Scam d'y travailler au jour le jour, impulsant des changements de comportements et de politiques auprès de nos interlocuteurs.
En ligne : http://www.sacd-scam.be/IMG/pdf/DEPLIANT-SCAM-def.pdf Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1617a C. LAM.S. Livre Centre de doc Documentaires Disponible