Titre : | artistes et marchés | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Xavier Greffe, Auteur | Editeur : | Paris [France] : La Documentation française | Année de publication : | 2007 | Importance : | 304 p | ISBN/ISSN/EAN : | 1763-6191 | Langues : | Français | Catégories : | Art ; Histoire
| Index. décimale : | F.01. Economie de la Culture | Résumé : | Avec la Renaissance, deux mouvements se développent en Europe : les oeuvres d'art s'émancipent de toute préoccupation religieuse ou politique ; les marchés prennent en charge les activités de la société. Les artistes, qui vivaient souvent de commandes et de gratifications, doivent désormais s'inscrire dans un environnement dominé par les lois de l'économie marchande et les attentres d'un public élargi.
Aujourd'hui, il en résulte des situations contrastées, allant du starving artist (l'artiste bohème) à la superstar. Les sommes parfois astronomiques atteintes sur les marchés de l'art, du patrimoine, du spectacle vivant et des industries culturelles ne masquent ni la fragilité ni la sous-rémunération de la grande majorité des artistes. Là où le marché devrait servir de levier de promotion, il est souvent vécu comme une fatalité.
Certains observateurs se sont alors demandés si les artistes ne pouvaient pas trouver de nouvelles sources de revenus en mettant leur art au service d'autres valeurs : une créativité économique enrichie, une intégration sociale améliorée, des territoires plus attractifs.
Ces nouveaux marchés sont pourtant loin d'améliorer la condition des artistes, alors soumis à des donneurs d'ordre pour qui la culture n'est qu'un instrument parmi d'autres. Entre un art pour l'art qui entend ignorer le marché et un art en tout qui accepterait de s'y diluer, les risques sont nombreux et les démarches chaotiques. Invention de l'art et fatalité de la condition des artistes semblent toujours aller de pair, à moins qu'Internet et la révolution numérique n'offrent une nouvelle renaissance à leur créativité. | Note de contenu : | Introduction
L'invention de l'art
- Avant la séparation entre artisanat et beaux-arts
- Les prémisses de l'autonomie des artistes : la Renaissance
- La grande division
- L'apothéose de l'art
- Vers une redéfinition de l'art ?
Le mauvais sort fait aux artistes dans une économie de marché
- Quelques repères historiques
- Tableau de bord économique des artistes
- Le marché de l'art est-il un marché ?
- Le monde de l'art contemporain : marché ou système ?
La légitimation de l'art par l'économie
- L'utilisation de l'art pour humaniser l'économie
- L'utilisation de l'art pour améliorer la qualité des produits et services
- Le ré-enchantement des lieux de consommation
- L'utilisation de l'art pour renforcer l'image des entreprises
La légitimation de l'art par le social
- Un débat aux versants souvent contradictoires : Jean-Jacques Rousseau
- Les thèses de l'art " bon pour nous "
- L'approche par les valeurs extrinsèques
- Les valeurs sociales de l'art constituent-elles une opportunité
pour les artistes ?
- Du social au politique
La légitimation de l'art par le territoire
- Les politiques culturelles au service de la ville
- Les retombées variables du tourisme culturel
- L'attractivité culturelle : un concept à manier avec précaution
Quelle place pour les artistes dans le développement local ?
Conclusion
Annexes
- Éléments de bibliographie
- Quelques données chiffrées
- Crédits photographiques
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artistes et marchés [texte imprimé] / Xavier Greffe, Auteur . - Paris (29, quai Voltaire, 75344, France) : La Documentation française, 2007 . - 304 p. ISSN : 1763-6191 Langues : Français Catégories : | Art ; Histoire
| Index. décimale : | F.01. Economie de la Culture | Résumé : | Avec la Renaissance, deux mouvements se développent en Europe : les oeuvres d'art s'émancipent de toute préoccupation religieuse ou politique ; les marchés prennent en charge les activités de la société. Les artistes, qui vivaient souvent de commandes et de gratifications, doivent désormais s'inscrire dans un environnement dominé par les lois de l'économie marchande et les attentres d'un public élargi.
Aujourd'hui, il en résulte des situations contrastées, allant du starving artist (l'artiste bohème) à la superstar. Les sommes parfois astronomiques atteintes sur les marchés de l'art, du patrimoine, du spectacle vivant et des industries culturelles ne masquent ni la fragilité ni la sous-rémunération de la grande majorité des artistes. Là où le marché devrait servir de levier de promotion, il est souvent vécu comme une fatalité.
Certains observateurs se sont alors demandés si les artistes ne pouvaient pas trouver de nouvelles sources de revenus en mettant leur art au service d'autres valeurs : une créativité économique enrichie, une intégration sociale améliorée, des territoires plus attractifs.
Ces nouveaux marchés sont pourtant loin d'améliorer la condition des artistes, alors soumis à des donneurs d'ordre pour qui la culture n'est qu'un instrument parmi d'autres. Entre un art pour l'art qui entend ignorer le marché et un art en tout qui accepterait de s'y diluer, les risques sont nombreux et les démarches chaotiques. Invention de l'art et fatalité de la condition des artistes semblent toujours aller de pair, à moins qu'Internet et la révolution numérique n'offrent une nouvelle renaissance à leur créativité. | Note de contenu : | Introduction
L'invention de l'art
- Avant la séparation entre artisanat et beaux-arts
- Les prémisses de l'autonomie des artistes : la Renaissance
- La grande division
- L'apothéose de l'art
- Vers une redéfinition de l'art ?
Le mauvais sort fait aux artistes dans une économie de marché
- Quelques repères historiques
- Tableau de bord économique des artistes
- Le marché de l'art est-il un marché ?
- Le monde de l'art contemporain : marché ou système ?
La légitimation de l'art par l'économie
- L'utilisation de l'art pour humaniser l'économie
- L'utilisation de l'art pour améliorer la qualité des produits et services
- Le ré-enchantement des lieux de consommation
- L'utilisation de l'art pour renforcer l'image des entreprises
La légitimation de l'art par le social
- Un débat aux versants souvent contradictoires : Jean-Jacques Rousseau
- Les thèses de l'art " bon pour nous "
- L'approche par les valeurs extrinsèques
- Les valeurs sociales de l'art constituent-elles une opportunité
pour les artistes ?
- Du social au politique
La légitimation de l'art par le territoire
- Les politiques culturelles au service de la ville
- Les retombées variables du tourisme culturel
- L'attractivité culturelle : un concept à manier avec précaution
Quelle place pour les artistes dans le développement local ?
Conclusion
Annexes
- Éléments de bibliographie
- Quelques données chiffrées
- Crédits photographiques
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