Titre : | La nouvelle alternative ? : Enquête sur l'économie sociale et solidaire | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Philippe Frémeaux, Auteur | Editeur : | Paris [France] : Les petits matins | Année de publication : | 2011 | Autre Editeur : | Paris [France] : Alternatives économiques | Importance : | 160 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-36383-051-7 | Prix : | 12 € | Note générale : | En 2011, Philippe Frémeaux publiait un « La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et solidaire1 . Le point d’interrogation n’était pas de trop, tant Philippe avait mis un point d’honneur à racler l’ESS, dont il était un adepte, sinon un militant, là où ça fait mal. Certes, écrivait-il, « l’économie sociale et solidaire fait aujourd’hui figure de nouvelle alternative au capitalisme. » Et effectivement, le secteur de l’ESS est censé ne pas faire du profit son objectif premier : ses entreprises sont souvent issues d’initiatives citoyennes et apportent la preuve que la recherche de l’enrichissement personnel n’est pas l’unique motif qui puisse donner envie d’entreprendre.
Mais au-delà, l’enquête et l’expérience démontrent que les promesses du baptême des coopératives sont loin d’être toujours accomplies dans la réalité. En particulier, le dévoiement des formes démocratiques affichées par des entreprises mutualistes (par la cooptation ou le réseautage), s’écartait de l’idéal d’émancipation humaine, tendant à annuler tout effet d’exemplarité de ces entreprises face au secteur capitaliste classique. | Langues : | Français | Catégories : | coopérative ; Démocratie sociale ; Economie sociale ; enquête
| Mots-clés : | 'ESS' ' économie sociale' 'alternative' 'initiatives citoyennes' 'transformation' 'gouvernance' 'entreprendre' | Index. décimale : | F.03. Economie sociale | Résumé : | -A LA RECHERCHE DE L’ALTERNATIVE PERDUE
-REPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX
-RECUPERATION, BANALISATION, INSTRUMENTALISATION
-UNE VISIBILITE LIMITEE
-VERTUS ET DEBOIRES DE LA COOPTATION
-S’ASSOCIER, POUR QUOI FAIRE ?
-QUAND LES MANAGERS IMPOSENT LEUR LOI
-RENDRE LA GOUVERNANCE PLUS DEMOCRATIQUE
-UN MOUVEMENT SOCIAL QUI PEINE A S’AFFIRMER
-CHANGER D’ECHELLE ?
-ETENDRE LA LIVERTE D’ENTREPRENDRE
| Note de contenu : | L'économie sociale et solidaire fait aujourd'hui figure de nouvelle alternative au capitalisme. De fait, son objectif premier n'est pas de dégager du profit, mais de produire des biens et services utiles à tous. Issue d'initiatives citoyennes, elle apporte la preuve que la recherche de l'enrichissement personnel n'est pas l'unique motif qui puisse donner envie d'entreprendre. Constitue-t-elle pour autant une force politique, un mouvement susceptible de transformer profondément notre économie et notre société ? Sa gouvernance, qui se veut démocratique, est-elle réellement exemplaire ? A-t-elle vocation à s'étendre, à se généraliser ? Enfin, cette généralisation est-elle souhaitable ? Autant de questions auxquelles l'auteur répond dans ce livre, nourri de nombreux exemples.
Pour lui, il est temps de regarder "l'ESS" telle qu'elle est, et non dans sa version idéalisée : c'est à cette condition qu'on pourra apprécier dans quelle mesure et à quelles conditions elle peut contribuer à rendre l'économie plus démocratique, plus juste et plus soutenable. | En ligne : | https://journals.openedition.org/lectures/5636 |
La nouvelle alternative ? : Enquête sur l'économie sociale et solidaire [texte imprimé] / Philippe Frémeaux, Auteur . - Paris (France) : Les petits matins : Paris (Rue du Sentier, 28, 75002, France) : Alternatives économiques, 2011 . - 160 p. ISBN : 978-2-36383-051-7 : 12 € En 2011, Philippe Frémeaux publiait un « La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et solidaire1 . Le point d’interrogation n’était pas de trop, tant Philippe avait mis un point d’honneur à racler l’ESS, dont il était un adepte, sinon un militant, là où ça fait mal. Certes, écrivait-il, « l’économie sociale et solidaire fait aujourd’hui figure de nouvelle alternative au capitalisme. » Et effectivement, le secteur de l’ESS est censé ne pas faire du profit son objectif premier : ses entreprises sont souvent issues d’initiatives citoyennes et apportent la preuve que la recherche de l’enrichissement personnel n’est pas l’unique motif qui puisse donner envie d’entreprendre.
Mais au-delà, l’enquête et l’expérience démontrent que les promesses du baptême des coopératives sont loin d’être toujours accomplies dans la réalité. En particulier, le dévoiement des formes démocratiques affichées par des entreprises mutualistes (par la cooptation ou le réseautage), s’écartait de l’idéal d’émancipation humaine, tendant à annuler tout effet d’exemplarité de ces entreprises face au secteur capitaliste classique. Langues : Français Catégories : | coopérative ; Démocratie sociale ; Economie sociale ; enquête
| Mots-clés : | 'ESS' ' économie sociale' 'alternative' 'initiatives citoyennes' 'transformation' 'gouvernance' 'entreprendre' | Index. décimale : | F.03. Economie sociale | Résumé : | -A LA RECHERCHE DE L’ALTERNATIVE PERDUE
-REPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX
-RECUPERATION, BANALISATION, INSTRUMENTALISATION
-UNE VISIBILITE LIMITEE
-VERTUS ET DEBOIRES DE LA COOPTATION
-S’ASSOCIER, POUR QUOI FAIRE ?
-QUAND LES MANAGERS IMPOSENT LEUR LOI
-RENDRE LA GOUVERNANCE PLUS DEMOCRATIQUE
-UN MOUVEMENT SOCIAL QUI PEINE A S’AFFIRMER
-CHANGER D’ECHELLE ?
-ETENDRE LA LIVERTE D’ENTREPRENDRE
| Note de contenu : | L'économie sociale et solidaire fait aujourd'hui figure de nouvelle alternative au capitalisme. De fait, son objectif premier n'est pas de dégager du profit, mais de produire des biens et services utiles à tous. Issue d'initiatives citoyennes, elle apporte la preuve que la recherche de l'enrichissement personnel n'est pas l'unique motif qui puisse donner envie d'entreprendre. Constitue-t-elle pour autant une force politique, un mouvement susceptible de transformer profondément notre économie et notre société ? Sa gouvernance, qui se veut démocratique, est-elle réellement exemplaire ? A-t-elle vocation à s'étendre, à se généraliser ? Enfin, cette généralisation est-elle souhaitable ? Autant de questions auxquelles l'auteur répond dans ce livre, nourri de nombreux exemples.
Pour lui, il est temps de regarder "l'ESS" telle qu'elle est, et non dans sa version idéalisée : c'est à cette condition qu'on pourra apprécier dans quelle mesure et à quelles conditions elle peut contribuer à rendre l'économie plus démocratique, plus juste et plus soutenable. | En ligne : | https://journals.openedition.org/lectures/5636 |
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