Titre : | La longue marche vers l'Europe sociale | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-Claude Barbier, Auteur | Editeur : | Paris [France] : PUF | Année de publication : | 2008 | Collection : | Le Lien social | Importance : | 279 p. | Présentation : | Tabl. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-13-056401-0 | Prix : | 26 € | Langues : | Français | Catégories : | Europe ; Politique culturelle
| Mots-clés : | 'solidarité' 'politique culturelle communautaire' 'Europe' 'protection sociale' | Index. décimale : | D.01.2. Européen | Résumé : | 'Europe sociale reste un thème mobilisateur, malgré la modestie des réalisations de solidarité à l'échelle européenne depuis le traité de Rome de 1957. Cela ne dépend pas d'une présence de la gauche ou de la droite au pouvoir, mais d'une question de rivalité entre des "modèles nationaux" construits depuis la fin du XIXe siècle sur une base nationale. Cette diversité est malheureusement minorée, autant par les politiques que par les économistes, et l'Europe sociale ne pourra s'approfondir qu'au prix de la création d'une véritable politique culturelle communautaire appuyée sur un réel échange culturel entre citoyens européens. | Note de contenu : | L'Europe sociale reste un thème mobilisateur. Pourtant, malgré des réalisations incontestables depuis le traité de Rome en 1957, ce qui a été accompli reste relativement maigre aux yeux de ceux qui pensent qu'il est souhaitable de construire une solidarité à l'échelle européenne. Si ce projet doit être poursuivi, il ne faut pas se tromper: ce n'est pas une question de la présence de la gauche ou de la droite au pouvoir dans les 27 Etats membres, c'est d'abord une question nationale et de rivalité entre des "modèles nationaux" en compétition entre eux. Les systèmes de protection sociale modernes se sont construits depuis la fin du XIXe siècle sur une base nationale: avec une langue, des frontières, des formes de réciprocité, un contenu partagé de citoyenneté, bref, une certaine culture politique. Cette diversité est malheureusement minorée quand elle n'est pas oubliée par les hommes d'action, mais aussi par les chercheurs, en particulier les économistes de la tendance dominante. Or, il n'y a pas de culture politique européenne. Alors que l'économie et le droit ont été mis en commun de façon croissante, la solidarité reste nationale, et elle le restera longtemps encore, malgré les espoirs utopiques, qu'il faut nourrir quand même. En panne après les échecs des référendums en France, aux Pays-Bas, en 2005 puis en Irlande en juin 2008, l'Europe sociale ne pourra s'approfondir qu'au prix de la création d'une véritable politique culturelle communautaire, qui promeuve réellement l'échange culturel entre les citoyens et les citoyennes.
| En ligne : | http://www.serge-paugam.fr/le-lien-social--la-longue-marche-vers-l-europe-social [...] |
La longue marche vers l'Europe sociale [texte imprimé] / Jean-Claude Barbier, Auteur . - Paris (6, Avenue Reille, 75685, France) : PUF, 2008 . - 279 p. : Tabl.. - ( Le Lien social) . ISBN : 978-2-13-056401-0 : 26 € Langues : Français Catégories : | Europe ; Politique culturelle
| Mots-clés : | 'solidarité' 'politique culturelle communautaire' 'Europe' 'protection sociale' | Index. décimale : | D.01.2. Européen | Résumé : | 'Europe sociale reste un thème mobilisateur, malgré la modestie des réalisations de solidarité à l'échelle européenne depuis le traité de Rome de 1957. Cela ne dépend pas d'une présence de la gauche ou de la droite au pouvoir, mais d'une question de rivalité entre des "modèles nationaux" construits depuis la fin du XIXe siècle sur une base nationale. Cette diversité est malheureusement minorée, autant par les politiques que par les économistes, et l'Europe sociale ne pourra s'approfondir qu'au prix de la création d'une véritable politique culturelle communautaire appuyée sur un réel échange culturel entre citoyens européens. | Note de contenu : | L'Europe sociale reste un thème mobilisateur. Pourtant, malgré des réalisations incontestables depuis le traité de Rome en 1957, ce qui a été accompli reste relativement maigre aux yeux de ceux qui pensent qu'il est souhaitable de construire une solidarité à l'échelle européenne. Si ce projet doit être poursuivi, il ne faut pas se tromper: ce n'est pas une question de la présence de la gauche ou de la droite au pouvoir dans les 27 Etats membres, c'est d'abord une question nationale et de rivalité entre des "modèles nationaux" en compétition entre eux. Les systèmes de protection sociale modernes se sont construits depuis la fin du XIXe siècle sur une base nationale: avec une langue, des frontières, des formes de réciprocité, un contenu partagé de citoyenneté, bref, une certaine culture politique. Cette diversité est malheureusement minorée quand elle n'est pas oubliée par les hommes d'action, mais aussi par les chercheurs, en particulier les économistes de la tendance dominante. Or, il n'y a pas de culture politique européenne. Alors que l'économie et le droit ont été mis en commun de façon croissante, la solidarité reste nationale, et elle le restera longtemps encore, malgré les espoirs utopiques, qu'il faut nourrir quand même. En panne après les échecs des référendums en France, aux Pays-Bas, en 2005 puis en Irlande en juin 2008, l'Europe sociale ne pourra s'approfondir qu'au prix de la création d'une véritable politique culturelle communautaire, qui promeuve réellement l'échange culturel entre les citoyens et les citoyennes.
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