Titre : | Le photoreportage d'auteur : L'institution culturelle de la photographie en France depuis les années 1970 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Gaëlle Morel, Auteur | Editeur : | CNRS Editions | Année de publication : | 2006 | Importance : | 154 p | ISBN/ISSN/EAN : | 2900000181021 | Langues : | Français | Catégories : | Histoire ; Institution ; Photographie
| Index. décimale : | C.04.4. Photographie | Note de contenu : | Le premier chapitre jette les bases de ce double mouvement en insistant sur les années 1970. Les débuts des agences Gamma, Sygma et Sipa ont déjà été retracés mais on relèvera la première étude publiée sur la revue Contrejour ainsi qu’une belle synthèse sur les premières mesures initiatives de l’État autour de la Fondation nationale de la photographie. C’est néanmoins la période 1981-1986 qui constitue le cœur de l’étude de Gaëlle Morel, autour de deux chapitres : le premier a le mérite de replacer l’accélération de ce processus de légitimation dans un cadre plus large : celui de la politique culturelle des gouvernements d’Union de la gauche soit d’une politique volontariste d’entrée dans le champ culturel d’objets déconsidérés, parmi lesquels la photographie figure en bonne place. Dans le même temps, l’auteur analyse précisément les mécanismes ayant conduit à la création d’événements et d’institutions divers (CNP, Mois de la photo) et revient sur des épisodes mieux connus tels que la Mission photographique de la Datar. Le second chapitre, plus resserré, concerne le quotidien Libération et l’action menée à cette époque par le directeur du service photographique, Christian Caujolle, en faveur de cette promotion de la figure de l’auteur. Par la précision et la richesse des développements, c’est assurément la partie la plus réussie et novatrice de l’étude. Le dernier chapitre de l’ouvrage est quant à lui consacré aux années 1986-2001 et à la remise en cause, notamment à partir de l’année 1989 (celle de la commémoration des 150 ans de la divulgation du premier procédé photographique),
de cette figure de l’auteur, malmenée par l’émergence de celle de l’artiste et l’esthétisation croissante du discours autour de la photographie. Il permet, dans le même temps, d’évoquer la mise en place du paysage actuel de la photographie, marqué par une multiplication des structures (Maison européenne de la photographie, Jeu de paume, Paris Photo). L’ensemble représente toutefois une période chronologique un peu trop vaste qui aboutit au moins maîtrisé des quatre chapitres : l’année 1989 aurait sans doute à elle seule mérité un chapitre. |
Le photoreportage d'auteur : L'institution culturelle de la photographie en France depuis les années 1970 [texte imprimé] / Gaëlle Morel, Auteur . - France : CNRS Editions, 2006 . - 154 p. ISSN : 2900000181021 Langues : Français Catégories : | Histoire ; Institution ; Photographie
| Index. décimale : | C.04.4. Photographie | Note de contenu : | Le premier chapitre jette les bases de ce double mouvement en insistant sur les années 1970. Les débuts des agences Gamma, Sygma et Sipa ont déjà été retracés mais on relèvera la première étude publiée sur la revue Contrejour ainsi qu’une belle synthèse sur les premières mesures initiatives de l’État autour de la Fondation nationale de la photographie. C’est néanmoins la période 1981-1986 qui constitue le cœur de l’étude de Gaëlle Morel, autour de deux chapitres : le premier a le mérite de replacer l’accélération de ce processus de légitimation dans un cadre plus large : celui de la politique culturelle des gouvernements d’Union de la gauche soit d’une politique volontariste d’entrée dans le champ culturel d’objets déconsidérés, parmi lesquels la photographie figure en bonne place. Dans le même temps, l’auteur analyse précisément les mécanismes ayant conduit à la création d’événements et d’institutions divers (CNP, Mois de la photo) et revient sur des épisodes mieux connus tels que la Mission photographique de la Datar. Le second chapitre, plus resserré, concerne le quotidien Libération et l’action menée à cette époque par le directeur du service photographique, Christian Caujolle, en faveur de cette promotion de la figure de l’auteur. Par la précision et la richesse des développements, c’est assurément la partie la plus réussie et novatrice de l’étude. Le dernier chapitre de l’ouvrage est quant à lui consacré aux années 1986-2001 et à la remise en cause, notamment à partir de l’année 1989 (celle de la commémoration des 150 ans de la divulgation du premier procédé photographique),
de cette figure de l’auteur, malmenée par l’émergence de celle de l’artiste et l’esthétisation croissante du discours autour de la photographie. Il permet, dans le même temps, d’évoquer la mise en place du paysage actuel de la photographie, marqué par une multiplication des structures (Maison européenne de la photographie, Jeu de paume, Paris Photo). L’ensemble représente toutefois une période chronologique un peu trop vaste qui aboutit au moins maîtrisé des quatre chapitres : l’année 1989 aurait sans doute à elle seule mérité un chapitre. |
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