Titre : | Adolescence et conduites à risque | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | David Le Breton, Auteur | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : YAPAKA, coordination de l'aide aux victimes de maltraitance | Année de publication : | 2014 | Importance : | 64 p | Langues : | Français | Catégories : | adolescence ; Sociologie
| Index. décimale : | E. Sociologie / Anthropologie | Note de contenu : | Les conduites à risque sont des manières ambivalentes de lancer un appel aux plus proches, à ceux qui comptent. Elles témoignent de la résistance active du jeune et de ses tentatives de se remettre au monde. En dépit des souffrances qu’elles entraînent, elles possèdent un versant positif, elles favorisent la prise d’autonomie du jeune, la recherche de ses marques, elles sont un moyen de se construire une identité. Elles n’en sont pas moins douloureuses dans leurs conséquences à travers les blessures ou les morts qu’elles entraînent. Mais la souffrance est en amont, perpétuée par une conjonction complexe entre une société, une structure familiale, une histoire de vie. Ces épreuves que les jeunes s’infligent répondent à cette nécessité intérieure de s’arracher à soi-même et de renaître meilleur. Ce sont des rites intimes, privés, autoréférentiels, insus, détachés de toute croyance et tournant le dos à une société qui cherche à les prévenir. |
Adolescence et conduites à risque [texte imprimé] / David Le Breton, Auteur . - Bruxelles (Belgique) : YAPAKA, coordination de l'aide aux victimes de maltraitance, 2014 . - 64 p. Langues : Français Catégories : | adolescence ; Sociologie
| Index. décimale : | E. Sociologie / Anthropologie | Note de contenu : | Les conduites à risque sont des manières ambivalentes de lancer un appel aux plus proches, à ceux qui comptent. Elles témoignent de la résistance active du jeune et de ses tentatives de se remettre au monde. En dépit des souffrances qu’elles entraînent, elles possèdent un versant positif, elles favorisent la prise d’autonomie du jeune, la recherche de ses marques, elles sont un moyen de se construire une identité. Elles n’en sont pas moins douloureuses dans leurs conséquences à travers les blessures ou les morts qu’elles entraînent. Mais la souffrance est en amont, perpétuée par une conjonction complexe entre une société, une structure familiale, une histoire de vie. Ces épreuves que les jeunes s’infligent répondent à cette nécessité intérieure de s’arracher à soi-même et de renaître meilleur. Ce sont des rites intimes, privés, autoréférentiels, insus, détachés de toute croyance et tournant le dos à une société qui cherche à les prévenir. |
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