Titre : | Daniel Chust Peters : Galerie Una | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Gwénola Ménou, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Daniel Chust Peters, Photographe | Editeur : | Arles [France] : Analogues | Année de publication : | 2010 | Importance : | 16 p. | Présentation : | photos | Note générale : | Semaine; revue hebdomadaire pour l'art contemporaine-n° 242, juin 2010 | Langues : | Français Anglais Espagnol | Catégories : | Architecture ; Art plastique ; Atelier ; Collection SMartBe
| Mots-clés : | 'Collection SMart' 'atelier' 'revue pour l'art contemporaine' 'objets' | Index. décimale : | C.04. Arts plastiques | Note de contenu : | Depuis l’année 1990, j’applique une même méthode de travail comme acte créatif artistique :
1 – J’ai une idée : je reproduis mon atelier
2 – Je n’ai aucune idée : je reproduis mon atelier
3 – J’ai une autre idée : je reproduis mon atelier
Je reproduis un espace déjà existant pour ne pas en idéaliser un nouveau. Je reproduis mon atelier, l’espace qui m’est le plus proche et le plus concret, dans lequel je passe entre 6 à 8 heures tous les jours. C’est mon atelier parce que je lui assigne cette fonction. Par ailleurs, l’atelier de l’artiste a toujours été un espace significatif dans l’histoire de l’art. Par inertie et par volonté, je réutilise en permanence la même idée. Si j’ai une autre idée, je m’autocensure et reproduis une nouvelle fois l’atelier. Ce n’est ni une obsession ni un acte de résistance, mais une attitude d’appréciation artistique entre le maintien d’une constante et la confrontation avec de multiples variables externes. Chaque reproduction de l’atelier permet d’établir une complicité entre l’individu et d’autres organismes plus complexes et abstraits comme les institutions culturelles publiques et privées. Les variations entre chaque reproduction sont dues aux différents espaces attribués, aux négociations, aux relations qui s’établissent entre l’artiste et chaque institution, elles conditionnent la structure physique et le contenu de l’œuvre. |
Daniel Chust Peters : Galerie Una [texte imprimé] / Gwénola Ménou, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Daniel Chust Peters, Photographe . - Arles (Rue du Quatre-Septembre 67, 13200, France) : Analogues, 2010 . - 16 p. : photos. Semaine; revue hebdomadaire pour l'art contemporaine-n° 242, juin 2010 Langues : Français Anglais Espagnol Catégories : | Architecture ; Art plastique ; Atelier ; Collection SMartBe
| Mots-clés : | 'Collection SMart' 'atelier' 'revue pour l'art contemporaine' 'objets' | Index. décimale : | C.04. Arts plastiques | Note de contenu : | Depuis l’année 1990, j’applique une même méthode de travail comme acte créatif artistique :
1 – J’ai une idée : je reproduis mon atelier
2 – Je n’ai aucune idée : je reproduis mon atelier
3 – J’ai une autre idée : je reproduis mon atelier
Je reproduis un espace déjà existant pour ne pas en idéaliser un nouveau. Je reproduis mon atelier, l’espace qui m’est le plus proche et le plus concret, dans lequel je passe entre 6 à 8 heures tous les jours. C’est mon atelier parce que je lui assigne cette fonction. Par ailleurs, l’atelier de l’artiste a toujours été un espace significatif dans l’histoire de l’art. Par inertie et par volonté, je réutilise en permanence la même idée. Si j’ai une autre idée, je m’autocensure et reproduis une nouvelle fois l’atelier. Ce n’est ni une obsession ni un acte de résistance, mais une attitude d’appréciation artistique entre le maintien d’une constante et la confrontation avec de multiples variables externes. Chaque reproduction de l’atelier permet d’établir une complicité entre l’individu et d’autres organismes plus complexes et abstraits comme les institutions culturelles publiques et privées. Les variations entre chaque reproduction sont dues aux différents espaces attribués, aux négociations, aux relations qui s’établissent entre l’artiste et chaque institution, elles conditionnent la structure physique et le contenu de l’œuvre. |
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