Titre : | Autochtone imaginaire étranger imaginé : Retours sur la xénophobie ambiante | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Alain Brossat, Auteur | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : Editions du Souffle | Année de publication : | 2012 | Importance : | 302 p | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-930293-17-2 | Langues : | Français | Catégories : | Droit de l'homme ; Europe ; Histoire
| Index. décimale : | B.01.2. Droits de l’homme | Note de contenu : | « Cet essai, construit en étoile est composé de textes (...) qui, à défaut de s’enchaîner les uns aux autres, se répondent et communiquent par différents “passages”, selon la méthode mise en oeuvre par Walter Benjamin dans son Paris capitale du XIXe siècle. Il s’agit (...) de problématiser une question destinée à nous reconduire à notre objet, à son coeur – pourquoi la question de l‘étranger tend-t-elle à devenir, sous nos latitudes, l’obses- sion des pouvoirs contemporains ? Au travers de cette question, qui n’en est une pour nous qu’autant que les méfaits des sorcières en étaient une pour un certain XVIe siècle, n’est-ce pas plutôt la question du pouvoir et la question des discours qui se trouvent posées ? ».
En pierres denses et compactes, la langue d’Alain Brossat se révèle contondante, répara- trice à force de ne pas se plier à l’esprit du temps, d’y répondre sans formes prescriptives, sans marche à suivre. S’il figure quelques pistes pour des mouvements salvateurs, l’action principale consiste à re-tracer l’absurde d’une série d’énoncés en matière d’hospitalité et d’identité. En y intercalant des rappels historiques et en repeuplant les apories des discours en la matière, l’auteur nous donne la possibilité d’en faire autant : restaurer nos percepts et affects. En dix chapitres, Alain Brossat revient patiemment sur ce que nous entraperce- vions en accéléré et de manière de plus en plus marquée : l’Europe forteresse déclinée en cinq chapitres philosophiques, deux textes de circonstance consacrés à Mohamed Merah et DSK, une célébration singulière de l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, deux tableaux politiques du cinéma et « Qui a tué Walter Benjamin ? » ou le récit du verrouillage de toutes les portes, mentales, physiques, politiques. |
Autochtone imaginaire étranger imaginé : Retours sur la xénophobie ambiante [texte imprimé] / Alain Brossat, Auteur . - Bruxelles (Avenue Albert Giraud, 47, 1030, Belgique) : Editions du Souffle, 2012 . - 302 p. ISBN : 978-2-930293-17-2 Langues : Français Catégories : | Droit de l'homme ; Europe ; Histoire
| Index. décimale : | B.01.2. Droits de l’homme | Note de contenu : | « Cet essai, construit en étoile est composé de textes (...) qui, à défaut de s’enchaîner les uns aux autres, se répondent et communiquent par différents “passages”, selon la méthode mise en oeuvre par Walter Benjamin dans son Paris capitale du XIXe siècle. Il s’agit (...) de problématiser une question destinée à nous reconduire à notre objet, à son coeur – pourquoi la question de l‘étranger tend-t-elle à devenir, sous nos latitudes, l’obses- sion des pouvoirs contemporains ? Au travers de cette question, qui n’en est une pour nous qu’autant que les méfaits des sorcières en étaient une pour un certain XVIe siècle, n’est-ce pas plutôt la question du pouvoir et la question des discours qui se trouvent posées ? ».
En pierres denses et compactes, la langue d’Alain Brossat se révèle contondante, répara- trice à force de ne pas se plier à l’esprit du temps, d’y répondre sans formes prescriptives, sans marche à suivre. S’il figure quelques pistes pour des mouvements salvateurs, l’action principale consiste à re-tracer l’absurde d’une série d’énoncés en matière d’hospitalité et d’identité. En y intercalant des rappels historiques et en repeuplant les apories des discours en la matière, l’auteur nous donne la possibilité d’en faire autant : restaurer nos percepts et affects. En dix chapitres, Alain Brossat revient patiemment sur ce que nous entraperce- vions en accéléré et de manière de plus en plus marquée : l’Europe forteresse déclinée en cinq chapitres philosophiques, deux textes de circonstance consacrés à Mohamed Merah et DSK, une célébration singulière de l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, deux tableaux politiques du cinéma et « Qui a tué Walter Benjamin ? » ou le récit du verrouillage de toutes les portes, mentales, physiques, politiques. |
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