Titre : | Des tambours sur l'oreille d'un sourd : récits et contre-expertises de la réforme du décret sur l'Education permanente 2001-2006 | Type de document : | texte imprimé | Editeur : | Piétrebais : Les éditions du Bigoudi | Année de publication : | 2006 | Importance : | 1vol. (257p.) | Présentation : | couv. ill., ill. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-930293-05-9 | Note générale : | Index, Bibliographie p. 252-254 | Langues : | Français | Catégories : | Communauté française ; Education permanente ; Politique culturelle
| Mots-clés : | Généralités (Politiques culturelles - Belgique) | Index. décimale : | D.01.3.2.1. Communauté française | Résumé : | "(...) Il est d'ailleurs temps de faire, en toute objectivité, le bilan de ce travail pour rendre hommage à ces acteurs de terrain [NDLR: les mouvements d'Education permanente] parfois décriés par de "nouvelles" organisations qui viennent, selon leurs propres expressions, prendre part au "repas cannibales". Ces dernières sans réelles assises populaires sont souvent plus présentes dans les forums et cartes blanches des grands médias nationaux que sur le terrain social et culturel.
En effet, force est de constater qu'aujourd'hui encore lorsqu'il s'agit de mobiliser contre la mondialisation capitaliste ou pour soutenir les grandes causes tiers-mondialistes, c'est bien ces grandes associations "traditionnelles" d'Education permanente qui occupent le premier rang.
Le débat engagé ces dernières années autour du nouveau décret a en efet été marqué par des tentatives de déstabilisation orchestrées par des associations autoproclamées "émergentes" et dont le discours parfois arrogant et suffisant tranchait presque par lui-même avec l'esprit d'Education permanente qui en appelle à l'esprit critique, à la tolérance et à l'humilité. Ces organisations par ailleurs très peu resprésentatives au discours autosuffisant ne doivent pas être confondues avec l'immense majorité des petites et moyennes associations dont l'action en faveur de la démocratie sociale et culturelle est réelle. (...)"
- Serge Hustache, Président du Conseil supérieur de l'Education permanente, Secrétaire général de Présence et Action culturelles, Directeur de l'Action Commune Culturelle Socialiste, membre du Bureau du parti Sociaiste, Président de la fédération socialiste du Hainaut occidental, etc., Serge Hustache donc dans "Oser prendre ses responsabilités", in " Questions autour du nouveau décret", Cahiers de l'éducation permanente n°26, Editions Labor, décembre 2005.
Est-il possible aujourd'hui, en communauté française, de poser des questions sur la place des "nouvelles" générations d'associations dans les politiques culturelles, sans se faire taxer de "cannibales" ? D'être critique quant aux politiques de l'emploi et aux conséquences du tout-à -la-professionnalisation sur la vie associative, sans être aussitôt traité de "néo-libéraux" ou de "détricoteurs d'acquis sociaux" ? Peut-on proposer et tenter de penser un problème ensemble - comme semble nous y inviter le discours de la "participation" - sans être écarté du débat ou qualifié de "prétentieux", "d'agitateurs trop peu représentatifs"...?
Ce livre rend public les analyses et propositions élaborées par la plate-forme Bigoudis - union passagère d'associations qualifiées "d'émergentes" - à l'occasion de la réforme et de l'entrée en vigueur du décret sur l'éducation permanente.
Sil s'adresse à ce titre aux usagers, bénévoles, employés et employeurs de ce secteur, il ouvre également au développement des thématiques rencontrées lors de ces réflexions. Il s'agit aussi pour ce "nous" momentané de nourrir une "culture des précédents":le récit des réussites et des échecs pourrait servir à des groupes, plate-formes, alliance à venir... (4ème couv.)
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Des tambours sur l'oreille d'un sourd : récits et contre-expertises de la réforme du décret sur l'Education permanente 2001-2006 [texte imprimé] . - Piétrebais : Les éditions du Bigoudi, 2006 . - 1vol. (257p.) : couv. ill., ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-930293-05-9 Index, Bibliographie p. 252-254 Langues : Français Catégories : | Communauté française ; Education permanente ; Politique culturelle
| Mots-clés : | Généralités (Politiques culturelles - Belgique) | Index. décimale : | D.01.3.2.1. Communauté française | Résumé : | "(...) Il est d'ailleurs temps de faire, en toute objectivité, le bilan de ce travail pour rendre hommage à ces acteurs de terrain [NDLR: les mouvements d'Education permanente] parfois décriés par de "nouvelles" organisations qui viennent, selon leurs propres expressions, prendre part au "repas cannibales". Ces dernières sans réelles assises populaires sont souvent plus présentes dans les forums et cartes blanches des grands médias nationaux que sur le terrain social et culturel.
En effet, force est de constater qu'aujourd'hui encore lorsqu'il s'agit de mobiliser contre la mondialisation capitaliste ou pour soutenir les grandes causes tiers-mondialistes, c'est bien ces grandes associations "traditionnelles" d'Education permanente qui occupent le premier rang.
Le débat engagé ces dernières années autour du nouveau décret a en efet été marqué par des tentatives de déstabilisation orchestrées par des associations autoproclamées "émergentes" et dont le discours parfois arrogant et suffisant tranchait presque par lui-même avec l'esprit d'Education permanente qui en appelle à l'esprit critique, à la tolérance et à l'humilité. Ces organisations par ailleurs très peu resprésentatives au discours autosuffisant ne doivent pas être confondues avec l'immense majorité des petites et moyennes associations dont l'action en faveur de la démocratie sociale et culturelle est réelle. (...)"
- Serge Hustache, Président du Conseil supérieur de l'Education permanente, Secrétaire général de Présence et Action culturelles, Directeur de l'Action Commune Culturelle Socialiste, membre du Bureau du parti Sociaiste, Président de la fédération socialiste du Hainaut occidental, etc., Serge Hustache donc dans "Oser prendre ses responsabilités", in " Questions autour du nouveau décret", Cahiers de l'éducation permanente n°26, Editions Labor, décembre 2005.
Est-il possible aujourd'hui, en communauté française, de poser des questions sur la place des "nouvelles" générations d'associations dans les politiques culturelles, sans se faire taxer de "cannibales" ? D'être critique quant aux politiques de l'emploi et aux conséquences du tout-à -la-professionnalisation sur la vie associative, sans être aussitôt traité de "néo-libéraux" ou de "détricoteurs d'acquis sociaux" ? Peut-on proposer et tenter de penser un problème ensemble - comme semble nous y inviter le discours de la "participation" - sans être écarté du débat ou qualifié de "prétentieux", "d'agitateurs trop peu représentatifs"...?
Ce livre rend public les analyses et propositions élaborées par la plate-forme Bigoudis - union passagère d'associations qualifiées "d'émergentes" - à l'occasion de la réforme et de l'entrée en vigueur du décret sur l'éducation permanente.
Sil s'adresse à ce titre aux usagers, bénévoles, employés et employeurs de ce secteur, il ouvre également au développement des thématiques rencontrées lors de ces réflexions. Il s'agit aussi pour ce "nous" momentané de nourrir une "culture des précédents":le récit des réussites et des échecs pourrait servir à des groupes, plate-formes, alliance à venir... (4ème couv.)
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