Titre : | Les opérateurs télécoms, partenaires de la culture | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Roland Berger, Auteur | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : Roland Berger - Strategy consultants S.A./N.V. | Année de publication : | 2013 | Importance : | 29 p | Langues : | Français | Catégories : | Analyse ; Communication ; Culture ; Etude ; Europe ; Financement
| Index. décimale : | B. Culture | Note de contenu : | Le refrain est connu depuis plusieurs années. Les opérateurs télécoms ont engagé un bras de fer avec les géants du Web comme Google ou Facebook accusés de pomper la valeur des réseaux et de les transformer en simples tuyaux de transport. Les opérateurs ont longtemps exigé que ces acteurs mettent au pot pour participer aux investissements des infrastructures dont ils profitent à plein. En vain. Depuis quelques temps, le discours a un peu glissé, en attaquant le problème par le biais de la culture. S'appuyant sur le rapport Lescure, la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby des opérateurs français, a commandé une étude au cabinet Roland Berger afin de démontrer leur rôle important dans le financement de la culture à travers différentes taxes. Le discours est simple : que l'Etat cesse de prendre les opérateurs pour des vaches à lait (notamment avec la future taxe sur les appareils connectés) et qu'il se tourne pour une fois vers les acteurs OTT. Dès la première page de cette étude, les opérateurs veulent marquer les esprits. Ils affirment contribuer à hauteur de 27% au financement de la culture (hors redevance et autofinancement) et soulignent que 18% de leurs ressources sont consacrés au financement de la culture en 2012 contre 5% en 2009. A côté, les zéros s'alignent pour les OTT : pas de financement de l'exception culturelle, rien pour le transport. Alors que bien sûr, les revenus de ces acteurs explosent. |
Les opérateurs télécoms, partenaires de la culture [texte imprimé] / Roland Berger, Auteur . - Bruxelles (100 Boulevard Souverain, 1170, Belgique) : Roland Berger - Strategy consultants S.A./N.V., 2013 . - 29 p. Langues : Français Catégories : | Analyse ; Communication ; Culture ; Etude ; Europe ; Financement
| Index. décimale : | B. Culture | Note de contenu : | Le refrain est connu depuis plusieurs années. Les opérateurs télécoms ont engagé un bras de fer avec les géants du Web comme Google ou Facebook accusés de pomper la valeur des réseaux et de les transformer en simples tuyaux de transport. Les opérateurs ont longtemps exigé que ces acteurs mettent au pot pour participer aux investissements des infrastructures dont ils profitent à plein. En vain. Depuis quelques temps, le discours a un peu glissé, en attaquant le problème par le biais de la culture. S'appuyant sur le rapport Lescure, la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby des opérateurs français, a commandé une étude au cabinet Roland Berger afin de démontrer leur rôle important dans le financement de la culture à travers différentes taxes. Le discours est simple : que l'Etat cesse de prendre les opérateurs pour des vaches à lait (notamment avec la future taxe sur les appareils connectés) et qu'il se tourne pour une fois vers les acteurs OTT. Dès la première page de cette étude, les opérateurs veulent marquer les esprits. Ils affirment contribuer à hauteur de 27% au financement de la culture (hors redevance et autofinancement) et soulignent que 18% de leurs ressources sont consacrés au financement de la culture en 2012 contre 5% en 2009. A côté, les zéros s'alignent pour les OTT : pas de financement de l'exception culturelle, rien pour le transport. Alors que bien sûr, les revenus de ces acteurs explosent. |
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