Titre : | Le lien social | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pierre Bouvier, Auteur | Editeur : | Paris [France] : Gallimard éditions | Année de publication : | 2005 | Collection : | Folio essais num. 460 | Importance : | 397p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-042907-3 | Note générale : | Cet essai de Pierre Bouvier, est à la fois une somme érudite sur l’histoire du vaste spectre que recouvre l’expression « lien social » dans les sciences humaines, ainsi qu’une ouverture vers des questionnements nouveaux. En effet, selon l’auteur, le monde contemporain est travaillé par des configurations inédites comme les forces de la « mondialisation », la poussée individualiste ou les replis communautaires. Il articule le passé et l’actualité d’une discipline, la sociologie, ravivant ainsi la réflexion de tout chercheur ou étudiant désireux de préciser sa carte du paysage complexe de l’histoire de la sociologie et de façon connexe, de l’anthropologie, tout en approfondissant des perspectives critiques sur l’analyse de l’actualité | Langues : | Français | Résumé : | Jouer dans de banlieues défavorisées ou bien organiser un repas de copropriété, c’est « faire du lien social ». On ne saurait préciser plus avant ce que l’on veut dire, sinon le sentiment que les poussée individualistes et communautaires dénoncées de toutes parts traduisent une fragilité de la volonté de vivre ensemble. Pierre Bouvier, croisant la sociologie et l’anthropologie, cerne cette notion si particulière qu’est « le lien social ». Particulière car l’objet a longtemps préexisté au mot. Dès la révolution industrielle et ses effets de paupérisation massive, philanthropes et philosophes se sont inquiétés des effets de destruction des liens sociaux traditionnels. La « question sociale » a été posée, qui reprenait les grandes interrogations d’un Rousseau ou d’un Hobbes sur la violence des rapports entre humains que le marché ne pouvait réguler.
La question prit à ce point de l’importance qu’elle devient l’objet d’une discipline nouvelle, la « science de la société » : la sociologie s’inventa en même temps qu’elle inventa l’expression « lien social ». La chose avait trouvé son mot. Aujourd’hui, devant les transformations des rapports sociaux liées notamment à la mondialisation, l’objet échappe de nouveau au mot : des formes de lien social alternatives, fragiles mais volontaires, cherchent à se créer - squat, manifestations festives de masse, associations, etc. -, dont l’anthropologie, par sa culture des rites d’appartenance et des échappées belles hors du temps contraint, peut rendre compte
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Le lien social [texte imprimé] / Pierre Bouvier, Auteur . - Paris (5, rue Sébastien-Bottin, 75328, France) : Gallimard éditions, 2005 . - 397p.. - ( Folio essais; 460) . ISBN : 978-2-07-042907-3 Cet essai de Pierre Bouvier, est à la fois une somme érudite sur l’histoire du vaste spectre que recouvre l’expression « lien social » dans les sciences humaines, ainsi qu’une ouverture vers des questionnements nouveaux. En effet, selon l’auteur, le monde contemporain est travaillé par des configurations inédites comme les forces de la « mondialisation », la poussée individualiste ou les replis communautaires. Il articule le passé et l’actualité d’une discipline, la sociologie, ravivant ainsi la réflexion de tout chercheur ou étudiant désireux de préciser sa carte du paysage complexe de l’histoire de la sociologie et de façon connexe, de l’anthropologie, tout en approfondissant des perspectives critiques sur l’analyse de l’actualité Langues : Français Résumé : | Jouer dans de banlieues défavorisées ou bien organiser un repas de copropriété, c’est « faire du lien social ». On ne saurait préciser plus avant ce que l’on veut dire, sinon le sentiment que les poussée individualistes et communautaires dénoncées de toutes parts traduisent une fragilité de la volonté de vivre ensemble. Pierre Bouvier, croisant la sociologie et l’anthropologie, cerne cette notion si particulière qu’est « le lien social ». Particulière car l’objet a longtemps préexisté au mot. Dès la révolution industrielle et ses effets de paupérisation massive, philanthropes et philosophes se sont inquiétés des effets de destruction des liens sociaux traditionnels. La « question sociale » a été posée, qui reprenait les grandes interrogations d’un Rousseau ou d’un Hobbes sur la violence des rapports entre humains que le marché ne pouvait réguler.
La question prit à ce point de l’importance qu’elle devient l’objet d’une discipline nouvelle, la « science de la société » : la sociologie s’inventa en même temps qu’elle inventa l’expression « lien social ». La chose avait trouvé son mot. Aujourd’hui, devant les transformations des rapports sociaux liées notamment à la mondialisation, l’objet échappe de nouveau au mot : des formes de lien social alternatives, fragiles mais volontaires, cherchent à se créer - squat, manifestations festives de masse, associations, etc. -, dont l’anthropologie, par sa culture des rites d’appartenance et des échappées belles hors du temps contraint, peut rendre compte
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