Titre : | Temps de pose | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Norbert Ghisoland Ghisoland, Auteur | Editeur : | UCL Culture | Année de publication : | 2015 | Importance : | 26 p. | Langues : | Français | Catégories : | Photographie
| Index. décimale : | C.04.4. Photographie | Note de contenu : | Les pépites de Norbert Ghisoland, photographe borain de renommée internationale, sont exposées par l’UCL, sous le label Mons 2015, dans le cadre exceptionnel de l’ancien couvent des Sœurs Noires, au cœur du vieux Mons. Dans le même temps, le Fonds Ghisoland rejoint les archives du Mundaneum. Labellisée par la Fondation 2015, cette exposition, qui proposera entre autres une série de prises de vues totalement inédites, est incontestablement un des points forts du programme proposé cette année par la Plateforme UCL-Mons-2015. Norbert Ghisoland (1878-1939) est un ovni de la photographie redécouvert il y a quelques décennies, dans le studio duquel ont défilé, à Frameries, des milliers d’habitants du Borinage venus là se faire tirer le portrait, dans les mises en scènes et les décors originaux conçus par le maître des lieux. Rien de très original en soi : les studios de photographie pullulaient à cette époque où le peuple, enfin, par la magie de la photographie, pouvait venir s’offrir le luxe d’une image « immortalisée », privilège réservé jusque-là par la peinture aux aristocrates et à la haute bourgeoisie.
Reste que les images de Norbert Ghisoland, parmi la production pléthorique de ce temps, demeurent à nulles autres pareilles. Outre leur qualité technique, elles présentent en effet ce plus, que l’on dirait volontiers « supplément d’âme », qui les distinguent et nous permet d’accéder, grâce au travail de mémoire accompli par Marc Ghisoland, petit-fils du photographe, à la mémoire intime d’un peuple et d’une région. Ce sont ces qualités intrinsèques qui ont valu à l’œuvre de Ghisoland (90 000 plaques photographiques produites, dont 45 000 restantes, en cours de mise au jour) d’être reconnue tant en Belgique - une vaste rétrospective lui a notamment été consacrée au Botanique en 2011 - qu’à l’étranger (Paris, Strasbourg, Venise…). L’angle particulier retenu pour l’événement de l’UCL par Jean-Marc Bodson, commissaire de l’exposition, est celui de la mise en évidence de l’artifice de la pose.
Par ailleurs, l’actualité Ghisoland durant cette année 2015, c’est également le voyage de quelques kilomètres accompli par le patrimoine Ghisoland, de Frameries à Mons, pour rejoindre le fonds iconographique du Mundaneum, le « Google de papier ». Ce dernier se compose de dizaines de milliers de tirages et de plaques de verre (négatifs et diapositives) hérités de l’Institut International de Photographie, fondé en 1905 à Bruxelles sous la houlette du Mundaneum par Paul Otlet.
A noter enfin qu’une exposition virtuelle Le trésor retrouvé des 45 000 plaques négatives de Norbert Ghisoland sera en ligne, dès le 5 mai 2015, sur l’espace Mundaneum du Google Cultural Institute. |
Temps de pose [texte imprimé] / Norbert Ghisoland Ghisoland, Auteur . - [S.l.] : UCL Culture, 2015 . - 26 p. Langues : Français Catégories : | Photographie
| Index. décimale : | C.04.4. Photographie | Note de contenu : | Les pépites de Norbert Ghisoland, photographe borain de renommée internationale, sont exposées par l’UCL, sous le label Mons 2015, dans le cadre exceptionnel de l’ancien couvent des Sœurs Noires, au cœur du vieux Mons. Dans le même temps, le Fonds Ghisoland rejoint les archives du Mundaneum. Labellisée par la Fondation 2015, cette exposition, qui proposera entre autres une série de prises de vues totalement inédites, est incontestablement un des points forts du programme proposé cette année par la Plateforme UCL-Mons-2015. Norbert Ghisoland (1878-1939) est un ovni de la photographie redécouvert il y a quelques décennies, dans le studio duquel ont défilé, à Frameries, des milliers d’habitants du Borinage venus là se faire tirer le portrait, dans les mises en scènes et les décors originaux conçus par le maître des lieux. Rien de très original en soi : les studios de photographie pullulaient à cette époque où le peuple, enfin, par la magie de la photographie, pouvait venir s’offrir le luxe d’une image « immortalisée », privilège réservé jusque-là par la peinture aux aristocrates et à la haute bourgeoisie.
Reste que les images de Norbert Ghisoland, parmi la production pléthorique de ce temps, demeurent à nulles autres pareilles. Outre leur qualité technique, elles présentent en effet ce plus, que l’on dirait volontiers « supplément d’âme », qui les distinguent et nous permet d’accéder, grâce au travail de mémoire accompli par Marc Ghisoland, petit-fils du photographe, à la mémoire intime d’un peuple et d’une région. Ce sont ces qualités intrinsèques qui ont valu à l’œuvre de Ghisoland (90 000 plaques photographiques produites, dont 45 000 restantes, en cours de mise au jour) d’être reconnue tant en Belgique - une vaste rétrospective lui a notamment été consacrée au Botanique en 2011 - qu’à l’étranger (Paris, Strasbourg, Venise…). L’angle particulier retenu pour l’événement de l’UCL par Jean-Marc Bodson, commissaire de l’exposition, est celui de la mise en évidence de l’artifice de la pose.
Par ailleurs, l’actualité Ghisoland durant cette année 2015, c’est également le voyage de quelques kilomètres accompli par le patrimoine Ghisoland, de Frameries à Mons, pour rejoindre le fonds iconographique du Mundaneum, le « Google de papier ». Ce dernier se compose de dizaines de milliers de tirages et de plaques de verre (négatifs et diapositives) hérités de l’Institut International de Photographie, fondé en 1905 à Bruxelles sous la houlette du Mundaneum par Paul Otlet.
A noter enfin qu’une exposition virtuelle Le trésor retrouvé des 45 000 plaques négatives de Norbert Ghisoland sera en ligne, dès le 5 mai 2015, sur l’espace Mundaneum du Google Cultural Institute. |
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