| Titre : | La Maison des Auteurs en 2012 : Nouvelles approches | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | La Maison des Auteurs, Auteur | | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : Maison des Auteurs | | Année de publication : | 2012 | | Importance : | 24 p | | Langues : | Français | | Catégories : | chomage ; Intermittent ; Média
| | Index. décimale : | C. Les secteurs de la culture | | Note de contenu : | La crise est là, profonde. Elle se marque d’abord par ce chômage, partiel ou intégral, toujours intolérable. L’énergie et les talents gaspillés des années durant. Il frappe d’abord les jeunes et les artistes. L’inégalité face au travail précarise davantage les plus fragiles, les indépendants, les intermittents. Le chômage frappe le sud de l’Europe dans des proportions inacceptables. Il “ ajuste ” les marchés du Nord. La crise est là, anxiogène. Elle nourrit un immense sentiment de colère, justifié, envers la spéculation mondialisée, échappant à toute régulation et à toute fiscalité, symptôme de l’expression des excès de nos économies financiarisées et des carences de la majorité politique européenne, celle que les peuples d’Europe ont élue, et pourraient en 2014 rendre encore plus “ populiste ”. Faut-il alors baisser les bras ? Certainement pas. La crise est celle d’un modèle de développement, d’une hyper-division mondialisée du travail qui a pour moteur une consommation massive, insoutenable, et une appropriation financière de la croissance, qui “ indigne ”. Pour le monde de la culture et des médias, ce modèle se manifeste par la destruction de la valeur des oeuvres et de l’information de qualité (par la piraterie, les échanges non autorisés, la banalisation des “ contenus ”), et par les (immenses) profit(s) réalisés par de nouveaux intermédiaires, marchands mondialisés, les nouvelles “ Compagnie des Indes ”. Il n’y a rien d’inéluctable à tout cela. Notre conviction est que le moment est précisément celui où s’impose un effort supplémentaire de solidarité et de créativité. Oui, c’est le moment d’innover et d’investir pour la collectivité des créateurs que nous rassemblons. Et de chercher les partenaires utiles pour initier cette réaction, à notre échelle, dans nos secteurs d’activité. Protéger collectivement vos revenus, déployer des soutiens adaptés aux temps actuels, constituer les réseaux nécessaires, revendiquer ces régulations absentes et cette responsabilité politique devant l’injustice du chômage et du gaspillage. Une Maison des Auteurs agrandie, performante, accueillante au dynamisme de vos projets et à la parole forte, nourrie de votre mobilisation, voilà ce que je nous souhaite en 2013-2014. | | En ligne : | http://www.sacd-scam.be/IMG/pdf/Maison_des_Auteurs_DEPLIANT-general.pdf |
La Maison des Auteurs en 2012 : Nouvelles approches [texte imprimé] / La Maison des Auteurs, Auteur . - Bruxelles (rue du Prince Royal 87, 1050, Belgique) : Maison des Auteurs, 2012 . - 24 p. Langues : Français | Catégories : | chomage ; Intermittent ; Média
| | Index. décimale : | C. Les secteurs de la culture | | Note de contenu : | La crise est là, profonde. Elle se marque d’abord par ce chômage, partiel ou intégral, toujours intolérable. L’énergie et les talents gaspillés des années durant. Il frappe d’abord les jeunes et les artistes. L’inégalité face au travail précarise davantage les plus fragiles, les indépendants, les intermittents. Le chômage frappe le sud de l’Europe dans des proportions inacceptables. Il “ ajuste ” les marchés du Nord. La crise est là, anxiogène. Elle nourrit un immense sentiment de colère, justifié, envers la spéculation mondialisée, échappant à toute régulation et à toute fiscalité, symptôme de l’expression des excès de nos économies financiarisées et des carences de la majorité politique européenne, celle que les peuples d’Europe ont élue, et pourraient en 2014 rendre encore plus “ populiste ”. Faut-il alors baisser les bras ? Certainement pas. La crise est celle d’un modèle de développement, d’une hyper-division mondialisée du travail qui a pour moteur une consommation massive, insoutenable, et une appropriation financière de la croissance, qui “ indigne ”. Pour le monde de la culture et des médias, ce modèle se manifeste par la destruction de la valeur des oeuvres et de l’information de qualité (par la piraterie, les échanges non autorisés, la banalisation des “ contenus ”), et par les (immenses) profit(s) réalisés par de nouveaux intermédiaires, marchands mondialisés, les nouvelles “ Compagnie des Indes ”. Il n’y a rien d’inéluctable à tout cela. Notre conviction est que le moment est précisément celui où s’impose un effort supplémentaire de solidarité et de créativité. Oui, c’est le moment d’innover et d’investir pour la collectivité des créateurs que nous rassemblons. Et de chercher les partenaires utiles pour initier cette réaction, à notre échelle, dans nos secteurs d’activité. Protéger collectivement vos revenus, déployer des soutiens adaptés aux temps actuels, constituer les réseaux nécessaires, revendiquer ces régulations absentes et cette responsabilité politique devant l’injustice du chômage et du gaspillage. Une Maison des Auteurs agrandie, performante, accueillante au dynamisme de vos projets et à la parole forte, nourrie de votre mobilisation, voilà ce que je nous souhaite en 2013-2014. | | En ligne : | http://www.sacd-scam.be/IMG/pdf/Maison_des_Auteurs_DEPLIANT-general.pdf |
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La Maison des Auteurs en 2012 
