Titre : | Les conditions de pérennisation des friches culturelles : Etudes du fonctionnement de la Brussels Art Factory | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Marianne Rauche, Auteur | Editeur : | Jouy-en-Josas [France] : HEC Paris | Année de publication : | 2013 | Importance : | 162 p | Langues : | Français | Catégories : | Art ; Culture
| Index. décimale : | B. Culture | Note de contenu : | Une friche culturelle résulte de la reconversion d’une friche, généralement industrielle ou marchande, en un lieu de production, création et diffusion de différentes formes d’art. Depuis les années 1970, et parallèlement à la désindustrialisation, on a vu se multiplier différentes initiatives partout en Europe émanant d’acteurs privés et publics, qui ont donné le jour à des projets culturels contestataires et alternatifs sur des terrains abandonnés, sous-utilisés. Les friches culturelles, surtout à leurs débuts, ont un caractère très mouvant et précaire. Malgré cette précarité, les friches produisent différentes externalités positives, d’un point de vue à la fois économique, artistique et social, tant vis-à-vis de leurs acteurs que du territoire dans lequel elles s’inscrivent, ce qui légitime leur reconnaissance et leur prise en charge au moins partielle par des donneurs de fonds publics ou privés. Plus les activités des friches sont diversifiées, de qualité et ouvertes sur l’extérieur, plus les externalités sont nombreuses, plus elles sont pérennes, notamment grâce à la reconnaissance des institutions publiques. A l’inverse, une friche repliée sur elle-même et fermée à son territoire court le risque de la sclérose et de l’asphyxie. La pérennisation des friches passe également par un modèle économique viable. |
Les conditions de pérennisation des friches culturelles : Etudes du fonctionnement de la Brussels Art Factory [texte imprimé] / Marianne Rauche, Auteur . - Jouy-en-Josas (Rue de la Libération 1, 78350, France) : HEC Paris, 2013 . - 162 p. Langues : Français Catégories : | Art ; Culture
| Index. décimale : | B. Culture | Note de contenu : | Une friche culturelle résulte de la reconversion d’une friche, généralement industrielle ou marchande, en un lieu de production, création et diffusion de différentes formes d’art. Depuis les années 1970, et parallèlement à la désindustrialisation, on a vu se multiplier différentes initiatives partout en Europe émanant d’acteurs privés et publics, qui ont donné le jour à des projets culturels contestataires et alternatifs sur des terrains abandonnés, sous-utilisés. Les friches culturelles, surtout à leurs débuts, ont un caractère très mouvant et précaire. Malgré cette précarité, les friches produisent différentes externalités positives, d’un point de vue à la fois économique, artistique et social, tant vis-à-vis de leurs acteurs que du territoire dans lequel elles s’inscrivent, ce qui légitime leur reconnaissance et leur prise en charge au moins partielle par des donneurs de fonds publics ou privés. Plus les activités des friches sont diversifiées, de qualité et ouvertes sur l’extérieur, plus les externalités sont nombreuses, plus elles sont pérennes, notamment grâce à la reconnaissance des institutions publiques. A l’inverse, une friche repliée sur elle-même et fermée à son territoire court le risque de la sclérose et de l’asphyxie. La pérennisation des friches passe également par un modèle économique viable. |
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