Titre : | L'économie sociale de A à Z | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Philippe Frémeaux, Auteur ; Pierre Liret, Auteur ; Naïri Nahapétian, Auteur ; Patrick Pauquet, Auteur ; Jacques Remond, Auteur ; Jocelyne Roche, Auteur ; Claude Sevaistre, Auteur | Editeur : | Paris [France] : Alternatives économiques | Année de publication : | 2009 | Importance : | 234 p | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-35240-039-4 | Langues : | Français | Catégories : | Association ; Economie sociale
| Index. décimale : | F.03. Economie sociale | Note de contenu : | Les manuels d'économie réduisent trop souvent l'économie à deux secteurs : d'un côté, une économie marchande, dominée par les entreprises de statut capitaliste ; de l'autre, une économie publique, où Etat et collectivités locales offrent les biens et les services que le marché est incapable de produire. Cette image ne correspond pas à la réalité. Au sein de l'économie marchande, de nombreuses entreprises poursuivent d'autres objectifs que d'enrichir des actionnaires. Coopératives de production, banques mutualistes et coopératives, mutuelles d'assurances ou de santé sont certes tenues d'équilibrer leurs comptes pour assurer leur pérennité, mais leur réussite ne se mesure pas au niveau de leur résultat. Leur but premier est de satisfaire leurs adhérents, associés ou sociétaires. Elles montrent en actes que la force du nombre peut se révéler plus forte que le pouvoir du capital. Elles font pénétrer du collectif, du « public » dans le « privé ». L'économie non marchande ne se limite pas plus à l'Etat et aux collectivités locales. De multiples structures issues de l'initiative citoyenne, associations, mais aussi désormais fondations, prennent en charge des besoins collectifs. Elles forment ce qu'on appelle l'économie sociale. Une économie ni capitaliste ni publique, fondée sur des principes démocratiques, qui pèse aujourd'hui plus de 10 % de l'emploi privé et produirait un pourcentage bien plus important de richesses si l'on mesurait la valeur de l'activité bénévole qui s'y déploie. L'économie sociale n'est pas parfaite. Sa démocratie est toujours à construire, ses valeurs à défendre et ses objectifs à redéfinir. Mais elle apporte la preuve que notre société n'est pas une collection d'individus à la recherche de leur seul intérêt personnel, sous l'autorité d'un Léviathan bienveillant qui veillerait sur l'intérêt général. Elle révèle que les citoyens sont prêts à s'organiser pour résoudre leurs problèmes. Et c'est bien souvent de leurs initiatives que sont issues les politiques publiques qui, au fil du temps, ont assuré une meilleure sécurité à tous. Coordonné par la coopérative éditrice du mensuel Alternatives Economiques, ce guide témoigne de la volonté du Crédit coopératif, de la Confédération générale des Scop, de la Fonda, du groupe Chèque déjeuner, de la Macif et de la Maif de promouvoir l'économie sociale, en mettant à la disposition de tous un outil permettant d'appréhender sa diversité, ses valeurs et son dynamisme. A un moment historique où il lui faut plus que jamais affirmer sa capacité à contribuer à résoudre les problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées. En espérant donner à chacun l'envie d'en devenir un acteur. |
L'économie sociale de A à Z [texte imprimé] / Philippe Frémeaux, Auteur ; Pierre Liret, Auteur ; Naïri Nahapétian, Auteur ; Patrick Pauquet, Auteur ; Jacques Remond, Auteur ; Jocelyne Roche, Auteur ; Claude Sevaistre, Auteur . - Paris (Rue du Sentier, 28, 75002, France) : Alternatives économiques, 2009 . - 234 p. ISBN : 978-2-35240-039-4 Langues : Français Catégories : | Association ; Economie sociale
| Index. décimale : | F.03. Economie sociale | Note de contenu : | Les manuels d'économie réduisent trop souvent l'économie à deux secteurs : d'un côté, une économie marchande, dominée par les entreprises de statut capitaliste ; de l'autre, une économie publique, où Etat et collectivités locales offrent les biens et les services que le marché est incapable de produire. Cette image ne correspond pas à la réalité. Au sein de l'économie marchande, de nombreuses entreprises poursuivent d'autres objectifs que d'enrichir des actionnaires. Coopératives de production, banques mutualistes et coopératives, mutuelles d'assurances ou de santé sont certes tenues d'équilibrer leurs comptes pour assurer leur pérennité, mais leur réussite ne se mesure pas au niveau de leur résultat. Leur but premier est de satisfaire leurs adhérents, associés ou sociétaires. Elles montrent en actes que la force du nombre peut se révéler plus forte que le pouvoir du capital. Elles font pénétrer du collectif, du « public » dans le « privé ». L'économie non marchande ne se limite pas plus à l'Etat et aux collectivités locales. De multiples structures issues de l'initiative citoyenne, associations, mais aussi désormais fondations, prennent en charge des besoins collectifs. Elles forment ce qu'on appelle l'économie sociale. Une économie ni capitaliste ni publique, fondée sur des principes démocratiques, qui pèse aujourd'hui plus de 10 % de l'emploi privé et produirait un pourcentage bien plus important de richesses si l'on mesurait la valeur de l'activité bénévole qui s'y déploie. L'économie sociale n'est pas parfaite. Sa démocratie est toujours à construire, ses valeurs à défendre et ses objectifs à redéfinir. Mais elle apporte la preuve que notre société n'est pas une collection d'individus à la recherche de leur seul intérêt personnel, sous l'autorité d'un Léviathan bienveillant qui veillerait sur l'intérêt général. Elle révèle que les citoyens sont prêts à s'organiser pour résoudre leurs problèmes. Et c'est bien souvent de leurs initiatives que sont issues les politiques publiques qui, au fil du temps, ont assuré une meilleure sécurité à tous. Coordonné par la coopérative éditrice du mensuel Alternatives Economiques, ce guide témoigne de la volonté du Crédit coopératif, de la Confédération générale des Scop, de la Fonda, du groupe Chèque déjeuner, de la Macif et de la Maif de promouvoir l'économie sociale, en mettant à la disposition de tous un outil permettant d'appréhender sa diversité, ses valeurs et son dynamisme. A un moment historique où il lui faut plus que jamais affirmer sa capacité à contribuer à résoudre les problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées. En espérant donner à chacun l'envie d'en devenir un acteur. |
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