Titre : | Le Palais des Beaux-Arts : La création d'un haut lieu de culture à Bruxelles (1928-1945) | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Valérie Montens, Auteur | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : Editions de l'Université de Bruxelles | Année de publication : | 2000 | Importance : | 384 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8004-1229-0 | Langues : | Français | Catégories : | Institution culturelle ; Patrimoine
| Résumé : | Dès sa création, le Palais des Beaux-Arts occupa une place très importante dans la vie culturelle belge et internationale. Dans ses salles défilèrent tous les artistes qui marquèrent la vie artistique depuis les années vingt. On vint y découvrir de prestigieuses créations musicales, y admirer de grandes rétrospectives, y écouter des orateurs célèbres ou encore s'initier aux premières oeuvres du cinéma parlant. Ce livre retrace la genèse et les débuts de ce premier centre culturel de Belgique et même d'Europe. Construit par l'architecte belge Victor Horta, le Palais des Beaux-Arts est né de l'aspiration de grands bourgeois, passionnés par l'évolution des arts et qui surent convaincre l'Etat et la ville de Bruxelles de soutenir leur projet. Banquier et mécène, Henry Le Boeuf marqua fortement de son empreinte la nouvelle institution culturelle. Ce livre s'attache dans un premier temps à sa personnalité et à son rôle dans la vie musicale belge. Loin de se limiter au financement de l'entreprise, son influence fut déterminante dans l'organisation mème du Palais des Beaux-Arts sous la forme, exceptionnelle si on la compare aux autres institutions culturelles, d'une entreprise privée. Par le choix des administrateurs et des dirigeants des sociétés auxiliaires notamment, Le Boeuf inséra la nouvelle institution dans un réseau politico-culturel très serré. L'analyse de ses dirigeants le montre : le Palais des Beaux-Arts était un microcosme de l'élite bruxelloise qui se recrute surtout dans la bourgeoisie libérale, dont les réseaux de sociabilité sont caractérisés par la fréquence élevée des liens familiaux. A cette élite appartiennent les jeunes directeurs des sociétés auxiliaires ; leurs options en matière artistique et financière ont été déterminantes dans l'établissement du Palais des Beaux-Arts comme haut lieu de culture, et ce malgré la crise qui sévit au début des années trente. Ce livre se base sur les archives, inexploitées à ce jour, du Palais des Beaux-Arts et de ses sociétés auxiliaires mais aussi sur nombre de documents privés, d'articles de presse, d'interviews. |
Le Palais des Beaux-Arts : La création d'un haut lieu de culture à Bruxelles (1928-1945) [texte imprimé] / Valérie Montens, Auteur . - Bruxelles (26, Avenue Paul Héger, 1000, Belgique) : Editions de l'Université de Bruxelles, 2000 . - 384 p. ISBN : 978-2-8004-1229-0 Langues : Français Catégories : | Institution culturelle ; Patrimoine
| Résumé : | Dès sa création, le Palais des Beaux-Arts occupa une place très importante dans la vie culturelle belge et internationale. Dans ses salles défilèrent tous les artistes qui marquèrent la vie artistique depuis les années vingt. On vint y découvrir de prestigieuses créations musicales, y admirer de grandes rétrospectives, y écouter des orateurs célèbres ou encore s'initier aux premières oeuvres du cinéma parlant. Ce livre retrace la genèse et les débuts de ce premier centre culturel de Belgique et même d'Europe. Construit par l'architecte belge Victor Horta, le Palais des Beaux-Arts est né de l'aspiration de grands bourgeois, passionnés par l'évolution des arts et qui surent convaincre l'Etat et la ville de Bruxelles de soutenir leur projet. Banquier et mécène, Henry Le Boeuf marqua fortement de son empreinte la nouvelle institution culturelle. Ce livre s'attache dans un premier temps à sa personnalité et à son rôle dans la vie musicale belge. Loin de se limiter au financement de l'entreprise, son influence fut déterminante dans l'organisation mème du Palais des Beaux-Arts sous la forme, exceptionnelle si on la compare aux autres institutions culturelles, d'une entreprise privée. Par le choix des administrateurs et des dirigeants des sociétés auxiliaires notamment, Le Boeuf inséra la nouvelle institution dans un réseau politico-culturel très serré. L'analyse de ses dirigeants le montre : le Palais des Beaux-Arts était un microcosme de l'élite bruxelloise qui se recrute surtout dans la bourgeoisie libérale, dont les réseaux de sociabilité sont caractérisés par la fréquence élevée des liens familiaux. A cette élite appartiennent les jeunes directeurs des sociétés auxiliaires ; leurs options en matière artistique et financière ont été déterminantes dans l'établissement du Palais des Beaux-Arts comme haut lieu de culture, et ce malgré la crise qui sévit au début des années trente. Ce livre se base sur les archives, inexploitées à ce jour, du Palais des Beaux-Arts et de ses sociétés auxiliaires mais aussi sur nombre de documents privés, d'articles de presse, d'interviews. |
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