Titre : | Etterbeek | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Direction des Monuments et Sites- RBC, Auteur | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : IPS, éditeurs | Année de publication : | 1997 | Importance : | 1 vol. (662 p.) | Présentation : | Couv. ill. en coul; Ill en noir et en coul. | Format : | 22 cm | Accompagnement : | carte | ISBN/ISSN/EAN : | 978-90-5756-004-0 | Note générale : | Aperçu bibliographique, pp 637-644 | Langues : | Français | Catégories : | Architecture ; Bruxelles ; Patrimoine
| Index. décimale : | C.08.4. Patrimoine immobilier | Résumé : | Etterbeek est, avec Saint-Josse, la première commune de la région bruxelloise dont le patrimoine monumental fait l'objet d'un inventaire systématique.
Dès le IXème siècle des indications sur la naissance d'un village sont sérieusement. Une première église est construite place Van Meyel et des fermes s'établissent sur le territoire, en particulier dans le bas d'Etterbeek (place Jourdan, chaussée de Saint-Pierre) considéré comme le centre historique de la commune. De cette époque, aucun vestige ne nous est parvenu.
Il faut attendre le XVIème siècle pour voir s'établir non loin du Maelbeek nombre de brasseries, d'auberges et de maisons de plaisance. Il ne reste aujourd'hui de l'Ancien Régime que l'humble demeure des barons de Castro, seigneurs d'Etterbeek, construite en 1680 et située chaussée de Saint-Pierre ainsi qu'une maison du XVIIIème siècle édifiée le long de l'ancien chemin menant vers Overijse (actuelle chaussée de Wavre).
C'est bien sûr au XIXème siècle, lors de la croissance démographique et de l'industrialisation qu'Etterbeek va connaître un développement considérable. Les très anciennes voies de communication rurales sont encore visibles pour la plupart dans le tracé des voiries actuelles. Sa population passera du simple au triple au XVIIIème siècle pour compter près de 5000 habitants en 1871.
Vers 1860-1870, l'urbanisation d'Etterbeek prend son essor, les maisons construites à cette époque se concentrent aux alentours de la place Jourdan.
Le style néo-classique évolue très vite vers un éclectisme qui atteindra toute sa splendeur dans la réalisation des casernes Géruzet et de Witte de Haelen situées boulevard Général Jacques.
Au tournant du siècle, la population d'Etterbeek compte 20.838 habitants. Commence alors le développement du tissu urbain des plaines situées à l'est et au sud de la chée de Wavre. De nouvelles routes sont tracées. Plusieurs plans d'alignement verrons le jour à cette époque comme, entre autres, celui du quartier du Solbosch ou encore du bd Saint-Michel et de l'av. de Tervueren qui, à elle seule, résume les types d'architecture qui se développent à Etterbeek depuis 1890-1900 jusque dans les années vingt.
C'est sous l'influence de Charles Buls, bourgmestre de Bruxelles, que l'aménagement des quartiers tendra à s'éloigner des tracés géométriques en mettant en évidence les rues courbes.
Les styles se diversifient suivant la volonté de chaque propriétaire cherchant à se distinguer de son voisin.
L'ornementation des façades trouvera son inspiration tantôt dans le style renaissance, tantôt dans le style gothique dont le principal interprète sera l'architecte Edmond Serneels.
Le style Beaux-Arts aura également sa gloire et se poursuivra jusqu'à l'entre-deux-guerre parallèlement à une architecture Art Déco et moderniste.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, dans les années cinquante et soixante, les terres situées entre le boulevard Louis Schmidt et les communes de Woluwe-Saint-Pierre et d'Auderghem seront urbanisées. Etterbeek voit, dès lors, sont territoire totalement construit.
| Note de contenu : | Répertoire photographique, p.575
Liste alphabétique des rues et places, p. 631
Liste des abbréviations, p. 635
Sigles et abbréviations bibliographiques contenus dans le volume, p. 636
Tables des quadrichromies, 643
Liste des monuments et des sites classés, p. 644
Origine des photographies, p. 645
Table des architectes et des restaurateurs, p. 647
Table des artistes, p. 656
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Etterbeek [texte imprimé] / Direction des Monuments et Sites- RBC, Auteur . - Bruxelles (Belgique) : IPS, éditeurs, 1997 . - 1 vol. (662 p.) : Couv. ill. en coul; Ill en noir et en coul. ; 22 cm + carte. ISBN : 978-90-5756-004-0 Aperçu bibliographique, pp 637-644 Langues : Français Catégories : | Architecture ; Bruxelles ; Patrimoine
| Index. décimale : | C.08.4. Patrimoine immobilier | Résumé : | Etterbeek est, avec Saint-Josse, la première commune de la région bruxelloise dont le patrimoine monumental fait l'objet d'un inventaire systématique.
Dès le IXème siècle des indications sur la naissance d'un village sont sérieusement. Une première église est construite place Van Meyel et des fermes s'établissent sur le territoire, en particulier dans le bas d'Etterbeek (place Jourdan, chaussée de Saint-Pierre) considéré comme le centre historique de la commune. De cette époque, aucun vestige ne nous est parvenu.
Il faut attendre le XVIème siècle pour voir s'établir non loin du Maelbeek nombre de brasseries, d'auberges et de maisons de plaisance. Il ne reste aujourd'hui de l'Ancien Régime que l'humble demeure des barons de Castro, seigneurs d'Etterbeek, construite en 1680 et située chaussée de Saint-Pierre ainsi qu'une maison du XVIIIème siècle édifiée le long de l'ancien chemin menant vers Overijse (actuelle chaussée de Wavre).
C'est bien sûr au XIXème siècle, lors de la croissance démographique et de l'industrialisation qu'Etterbeek va connaître un développement considérable. Les très anciennes voies de communication rurales sont encore visibles pour la plupart dans le tracé des voiries actuelles. Sa population passera du simple au triple au XVIIIème siècle pour compter près de 5000 habitants en 1871.
Vers 1860-1870, l'urbanisation d'Etterbeek prend son essor, les maisons construites à cette époque se concentrent aux alentours de la place Jourdan.
Le style néo-classique évolue très vite vers un éclectisme qui atteindra toute sa splendeur dans la réalisation des casernes Géruzet et de Witte de Haelen situées boulevard Général Jacques.
Au tournant du siècle, la population d'Etterbeek compte 20.838 habitants. Commence alors le développement du tissu urbain des plaines situées à l'est et au sud de la chée de Wavre. De nouvelles routes sont tracées. Plusieurs plans d'alignement verrons le jour à cette époque comme, entre autres, celui du quartier du Solbosch ou encore du bd Saint-Michel et de l'av. de Tervueren qui, à elle seule, résume les types d'architecture qui se développent à Etterbeek depuis 1890-1900 jusque dans les années vingt.
C'est sous l'influence de Charles Buls, bourgmestre de Bruxelles, que l'aménagement des quartiers tendra à s'éloigner des tracés géométriques en mettant en évidence les rues courbes.
Les styles se diversifient suivant la volonté de chaque propriétaire cherchant à se distinguer de son voisin.
L'ornementation des façades trouvera son inspiration tantôt dans le style renaissance, tantôt dans le style gothique dont le principal interprète sera l'architecte Edmond Serneels.
Le style Beaux-Arts aura également sa gloire et se poursuivra jusqu'à l'entre-deux-guerre parallèlement à une architecture Art Déco et moderniste.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, dans les années cinquante et soixante, les terres situées entre le boulevard Louis Schmidt et les communes de Woluwe-Saint-Pierre et d'Auderghem seront urbanisées. Etterbeek voit, dès lors, sont territoire totalement construit.
| Note de contenu : | Répertoire photographique, p.575
Liste alphabétique des rues et places, p. 631
Liste des abbréviations, p. 635
Sigles et abbréviations bibliographiques contenus dans le volume, p. 636
Tables des quadrichromies, 643
Liste des monuments et des sites classés, p. 644
Origine des photographies, p. 645
Table des architectes et des restaurateurs, p. 647
Table des artistes, p. 656
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