Titre : | Le guide du journaliste indépendant + enquête sur vos salaires | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Marc Chamut, Auteur ; Jean-François Dumont, Auteur ; Martine Simonis, Auteur | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : AJP - Association des journalistes professionnels | Année de publication : | 2010 | Importance : | 7 p + 93 p | Langues : | Français | Catégories : | Guide ; Journalisme
| Mots-clés : | précarité précarisation déontologie | Index. décimale : | C.02.1. Presse | Note de contenu : | L'indépendance est l’un des fondements de la déontologie journalistique et tout professionnel, où qu’il se situe dans la chaîne de l’information, en fait son credo. Indépendance vis-à-vis des informateurs, des annonceurs, du pouvoir, et face aux diverses pressions qui, ouvertement ou discrètement, tentent de s’exercer sur le journaliste avec d’autant plus d’empressement et d’insistance que son crédit est élevé et son auditoire important ou bien ciblé. A l’égard de l’éditeur aussi, une indépendance bien comprise se manifeste, notamment par le biais des sociétés de journalistes et le statut des rédactions. L’idéal n’est-il pas pour le journaliste d’acquérir personnellement une crédibilité et une notoriété telles que son image bénéficie au média plutôt que d’en dépendre ? C’est dire pour lui l’attrait de l’indépendance. Ainsi, le statut de travailleur indépendant, considéré comme une expression sociale de l’autonomie professionnelle, convient parfaitement au journalisme. Il concrétise en effet de manière idéale l’attachement à l’indépendance de tout journaliste digne de ce titre. Mais, pratiquement, l’exercice du métier en freelance ne garantit pas davantage l’indépendance que le contrat d’emploi ne la musèle. L’étroitesse de la demande face à l’abondance de l’offre ainsi que la relation qui s’établit de fait entre le journaliste et le média rabotent fréquemment les marges de latitude. De plus, les tarifs généralement appliqués ne procurent pas d’emblée une assise financière qui garantit une réelle indépendance. Celle-ci s’appuie en effet sur une autonomie de moyens, outre des qualités éthiques, qui ne sont pas affaire de statut. Le journalisme, qu’il se pratique à titre d’indépendant ou dans les liens d’un contrat d’emploi, dans un média ou en agence, reste fondamentalement un seul et même métier. Au cours d’une carrière, les passages d’un statut à l’autre, comme d’un média à l’autre, ne sont d’ailleurs pas exceptionnels. La solidarité entre les journalistes, parmi lesquels la confraternité est une règle d’or, s’avère de plus en plus nécessaire pour défendre la profession dans son ensemble. Car toute atteinte aux droits des uns nuit à ceux des autres. C’est un point de vue que l’on défend avec conviction à l’Association générale des journalistes professionnels de Belgique (AGJPB),
qui a une vocation fédérale, et dans son aile francophone, l’Association des journalistes professionnels (AJP). |
Le guide du journaliste indépendant + enquête sur vos salaires [texte imprimé] / Marc Chamut, Auteur ; Jean-François Dumont, Auteur ; Martine Simonis, Auteur . - Bruxelles (Résidence Palace Bâtiment C (local 2240), Rue de la Loi 155, 1040, Belgique) : AJP - Association des journalistes professionnels, 2010 . - 7 p + 93 p. Langues : Français Catégories : | Guide ; Journalisme
| Mots-clés : | précarité précarisation déontologie | Index. décimale : | C.02.1. Presse | Note de contenu : | L'indépendance est l’un des fondements de la déontologie journalistique et tout professionnel, où qu’il se situe dans la chaîne de l’information, en fait son credo. Indépendance vis-à-vis des informateurs, des annonceurs, du pouvoir, et face aux diverses pressions qui, ouvertement ou discrètement, tentent de s’exercer sur le journaliste avec d’autant plus d’empressement et d’insistance que son crédit est élevé et son auditoire important ou bien ciblé. A l’égard de l’éditeur aussi, une indépendance bien comprise se manifeste, notamment par le biais des sociétés de journalistes et le statut des rédactions. L’idéal n’est-il pas pour le journaliste d’acquérir personnellement une crédibilité et une notoriété telles que son image bénéficie au média plutôt que d’en dépendre ? C’est dire pour lui l’attrait de l’indépendance. Ainsi, le statut de travailleur indépendant, considéré comme une expression sociale de l’autonomie professionnelle, convient parfaitement au journalisme. Il concrétise en effet de manière idéale l’attachement à l’indépendance de tout journaliste digne de ce titre. Mais, pratiquement, l’exercice du métier en freelance ne garantit pas davantage l’indépendance que le contrat d’emploi ne la musèle. L’étroitesse de la demande face à l’abondance de l’offre ainsi que la relation qui s’établit de fait entre le journaliste et le média rabotent fréquemment les marges de latitude. De plus, les tarifs généralement appliqués ne procurent pas d’emblée une assise financière qui garantit une réelle indépendance. Celle-ci s’appuie en effet sur une autonomie de moyens, outre des qualités éthiques, qui ne sont pas affaire de statut. Le journalisme, qu’il se pratique à titre d’indépendant ou dans les liens d’un contrat d’emploi, dans un média ou en agence, reste fondamentalement un seul et même métier. Au cours d’une carrière, les passages d’un statut à l’autre, comme d’un média à l’autre, ne sont d’ailleurs pas exceptionnels. La solidarité entre les journalistes, parmi lesquels la confraternité est une règle d’or, s’avère de plus en plus nécessaire pour défendre la profession dans son ensemble. Car toute atteinte aux droits des uns nuit à ceux des autres. C’est un point de vue que l’on défend avec conviction à l’Association générale des journalistes professionnels de Belgique (AGJPB),
qui a une vocation fédérale, et dans son aile francophone, l’Association des journalistes professionnels (AJP). |
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