Bienvenue dans le catalogue en ligne du centre de documentation conjoint de Smart et de Culture & Démocratie.
Le catalogue répertorie plus de 3000 ressources liées aux champs d’actions thématiques des deux organisations partenaires, parmi lesquels : sociologie de l’art et de la culture, politiques culturelles, mouvement coopératif, entrepreneuriat solidaire, économie sociale.
Une partie des ressources dite « vive » est directement accessible dans le centre de documentation, une autre partie est archivée.
Ce fonds documentaire multilingue regroupe des ouvrages scientifiques, des essais, des guides pratiques, des thèses, des revues, des dossiers, des publications sur supports numériques, ….
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La pssion musicale / Antoine Hennion
Titre : La pssion musicale : Une sociologie de la médiation Type de document : texte imprimé Auteurs : Antoine Hennion, Auteur Editeur : Paris [France] : Métailié éditions Année de publication : 2007 Importance : 397 p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86424-632-9 Langues : Français Catégories : Musique ; Sociologie Mots-clés : médiation Index. décimale : C.03.3. Musiques Résumé : L'objet de ce livre est instable, comme celui de la musique. Il vise à faire une sociologie de la passion musicale qui en respecte les médiations propres, qui n'écrase pas sous les instruments de l'analyse la réalité analysée. Il tente aussi l'inverse, une théorie de la médiation formulée depuis la leçon que donne la musique. Cet art de la présence déconcerte en effet l'analyse sociologique. La musique n'a pas d’objet à montrer, elle n'est qu'accumulation de médiateurs (instruments, langages, partitions, interprètes, scènes, médias…). Pour comprendre comment les musiciens installent la musique au milieu d'eux, A. Hennion part du mouvement de réinterprétation de la musique baroque, qui, en mêlant médias modernes et traités anciens, a créé un objet inouï, l'écoute moderne d'une musique ancienne. Restituant ainsi la diversité des intermédiaires, humains ou matériels, par lesquels passe la relation entre musiques et publics, l'auteur analyse des dispositifs musicaux concrets, de la classe de solfège à la grande scène rock ou au concert classique. La musique est un bon modèle pour un tel repeuplement du monde de l'art : on y parle moins d'objet que de performance, d'œuvres que de versions, d'"être" que de jeu. Non pas la musique d'un côté, le public de l'autre, et entre eux des moyens asservis : tout se joue chaque fois au milieu, dans la réussite d'un passage.
En montrant une réalité collective remplie d'instruments, de corps, d'objets, la musique introduit à une sociologie de la médiation comme double dépassement, d'une pensée critique qui réduit les objets au social et d'une pensée naturelle qui n'accepte d'objets que si elle les arrache au social.La pssion musicale : Une sociologie de la médiation [texte imprimé] / Antoine Hennion, Auteur . - Paris (75006, France) : Métailié éditions, 2007 . - 397 p.
ISBN : 978-2-86424-632-9
Langues : Français
Catégories : Musique ; Sociologie Mots-clés : médiation Index. décimale : C.03.3. Musiques Résumé : L'objet de ce livre est instable, comme celui de la musique. Il vise à faire une sociologie de la passion musicale qui en respecte les médiations propres, qui n'écrase pas sous les instruments de l'analyse la réalité analysée. Il tente aussi l'inverse, une théorie de la médiation formulée depuis la leçon que donne la musique. Cet art de la présence déconcerte en effet l'analyse sociologique. La musique n'a pas d’objet à montrer, elle n'est qu'accumulation de médiateurs (instruments, langages, partitions, interprètes, scènes, médias…). Pour comprendre comment les musiciens installent la musique au milieu d'eux, A. Hennion part du mouvement de réinterprétation de la musique baroque, qui, en mêlant médias modernes et traités anciens, a créé un objet inouï, l'écoute moderne d'une musique ancienne. Restituant ainsi la diversité des intermédiaires, humains ou matériels, par lesquels passe la relation entre musiques et publics, l'auteur analyse des dispositifs musicaux concrets, de la classe de solfège à la grande scène rock ou au concert classique. La musique est un bon modèle pour un tel repeuplement du monde de l'art : on y parle moins d'objet que de performance, d'œuvres que de versions, d'"être" que de jeu. Non pas la musique d'un côté, le public de l'autre, et entre eux des moyens asservis : tout se joue chaque fois au milieu, dans la réussite d'un passage.
En montrant une réalité collective remplie d'instruments, de corps, d'objets, la musique introduit à une sociologie de la médiation comme double dépassement, d'une pensée critique qui réduit les objets au social et d'une pensée naturelle qui n'accepte d'objets que si elle les arrache au social.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 990a C.03.3. HEN Livre Centre de doc Documentaires Disponible
Titre : Le risque ou le care? Type de document : texte imprimé Auteurs : Tronto Joan, Auteur Editeur : Paris, Presses universitaires de France Année de publication : 2012 Format : 11,5 x 17,6 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-060719-9 Langues : Français Catégories : Sociologie Mots-clés : société, risque, états sociaux, démocratie, Index. décimale : E. Sociologie / Anthropologie Note de contenu : Prenant acte d’un concept fondamental dans les sciences sociales, le risque, cet ouvrage critique l’usage que le sociologue Ulrich Beck en fait en l’associant à une perte de contrôle des démocraties occidentales sur leur destin. Les scientifiques ne maîtrisent plus les effets de leurs découvertes, les politiques sont aux mains de technostructures, les nouvelles formes de catastrophes ont des effets irréversibles… Beck croit penser une nouvelle modernité, la « société du risque ». Mais il reste dépendant du vieux modèle de société masculiniste en insistant sur la question de la maîtrise, d’un contrôle malheureusement perdu, et reste sourd à la question sociale.
Pour Joan Tronto, au contraire, il est nécessaire de repenser des États sociaux contre la déploration de la société du risque, en réalité symptôme de la fin de l’hégémonie des anciennes puissances coloniales.En ligne : https://www.puf.com/content/Le_risque_ou_le_care Le risque ou le care? [texte imprimé] / Tronto Joan, Auteur . - [S.l.] : Paris, Presses universitaires de France, 2012 . - ; 11,5 x 17,6 cm.
ISBN : 978-2-13-060719-9
Langues : Français
Catégories : Sociologie Mots-clés : société, risque, états sociaux, démocratie, Index. décimale : E. Sociologie / Anthropologie Note de contenu : Prenant acte d’un concept fondamental dans les sciences sociales, le risque, cet ouvrage critique l’usage que le sociologue Ulrich Beck en fait en l’associant à une perte de contrôle des démocraties occidentales sur leur destin. Les scientifiques ne maîtrisent plus les effets de leurs découvertes, les politiques sont aux mains de technostructures, les nouvelles formes de catastrophes ont des effets irréversibles… Beck croit penser une nouvelle modernité, la « société du risque ». Mais il reste dépendant du vieux modèle de société masculiniste en insistant sur la question de la maîtrise, d’un contrôle malheureusement perdu, et reste sourd à la question sociale.
Pour Joan Tronto, au contraire, il est nécessaire de repenser des États sociaux contre la déploration de la société du risque, en réalité symptôme de la fin de l’hégémonie des anciennes puissances coloniales.En ligne : https://www.puf.com/content/Le_risque_ou_le_care Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01252a E.TRO.R. Livre Centre de doc Documentaires Disponible Rites de virilité à l'adolescence / David Le Breton
Titre : Rites de virilité à l'adolescence Type de document : texte imprimé Auteurs : David Le Breton, Auteur Editeur : Bruxelles [Belgique] : YAPAKA, coordination de l'aide aux victimes de maltraitance Année de publication : 2015 Importance : 64 p Langues : Français Catégories : adolescence ; Sociologie Index. décimale : E. Sociologie / Anthropologie Note de contenu : Il s’agit dans cet ouvrage de s’attacher à la construction sociale du masculin dans nos sociétés où les anciens modèles de genre s’effacent. Il devient parfois malaisé d’entrer dans la peau d’un homme, particulièrement pour certains adolescents qui cumulent des difficultés affectives et sociales, sans trouver à leur côté des adultes pouvant leur donner le goût de grandir et de s’autoriser à prendre son essor. Les conduites à risque sont marquées par les connotations sociales du genre. Chez les filles, elles prennent des formes discrètes, silencieuses (troubles alimentaires, scarifications, tentatives de suicide…), là où chez les garçons elles sont exposition de soi, souvent sous le regard des pairs (suicides, violences, délinquances, provocations, défis, alcoolisation, vitesse sur les routes, toxicomanies…). Nombre de ces conduites à risque masculines relèvent de rites de virilité, des rites de l’entre-soi que les garçons effectuent sous formes de défi pour se montrer qu’ils sont à la hauteur. Cette image de soi toujours à glorifier, en quête de reconnaissance des pairs (les autres garçons) alimente maintes formes de violence dans les établissements scolaires ou ailleurs, souvent au détriment des filles, et parfois elle aboutit aux tueries scolaires ou au djihadisme comme une manière ultime d’exister dans l’incandescence quand plus rien d’autre ne les valorise. On retrouve souvent dans ces conduites l’impossibilité de s’identifier aux autres, une haine farouche qui leur tient lieu d’affiliation au monde, une fascination pour l’image et le sentiment d’atteindre une sorte d’immortalité par la virulence de leur acte. L’ouvrage est surtout centré sur les différentes formes de violences masculines. Rites de virilité à l'adolescence [texte imprimé] / David Le Breton, Auteur . - Bruxelles (Belgique) : YAPAKA, coordination de l'aide aux victimes de maltraitance, 2015 . - 64 p.
Langues : Français
Catégories : adolescence ; Sociologie Index. décimale : E. Sociologie / Anthropologie Note de contenu : Il s’agit dans cet ouvrage de s’attacher à la construction sociale du masculin dans nos sociétés où les anciens modèles de genre s’effacent. Il devient parfois malaisé d’entrer dans la peau d’un homme, particulièrement pour certains adolescents qui cumulent des difficultés affectives et sociales, sans trouver à leur côté des adultes pouvant leur donner le goût de grandir et de s’autoriser à prendre son essor. Les conduites à risque sont marquées par les connotations sociales du genre. Chez les filles, elles prennent des formes discrètes, silencieuses (troubles alimentaires, scarifications, tentatives de suicide…), là où chez les garçons elles sont exposition de soi, souvent sous le regard des pairs (suicides, violences, délinquances, provocations, défis, alcoolisation, vitesse sur les routes, toxicomanies…). Nombre de ces conduites à risque masculines relèvent de rites de virilité, des rites de l’entre-soi que les garçons effectuent sous formes de défi pour se montrer qu’ils sont à la hauteur. Cette image de soi toujours à glorifier, en quête de reconnaissance des pairs (les autres garçons) alimente maintes formes de violence dans les établissements scolaires ou ailleurs, souvent au détriment des filles, et parfois elle aboutit aux tueries scolaires ou au djihadisme comme une manière ultime d’exister dans l’incandescence quand plus rien d’autre ne les valorise. On retrouve souvent dans ces conduites l’impossibilité de s’identifier aux autres, une haine farouche qui leur tient lieu d’affiliation au monde, une fascination pour l’image et le sentiment d’atteindre une sorte d’immortalité par la virulence de leur acte. L’ouvrage est surtout centré sur les différentes formes de violences masculines. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 0986a E.LEB.R. Livre Centre de doc Documentaires Disponible Sale temps pour les enfants / Collectif
Titre : Sale temps pour les enfants : L'impact de la crise sur les droits de l'enfant en Belgique - Etude 2015 Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : Bruxelles [Belgique] : CODE Année de publication : 2015 Importance : 112 p. Langues : Français Catégories : Droit ; Economie sociale ; Enfance ; Sociologie Index. décimale : B.02.5. Jeunesse Note de contenu : Du fait de la crise économique de 2008, le quotidien de nombreuses familles vivant en Belgique a évolué vers une plus grande précarité. Les enfants sont les premiers touchés. Les chiffres sont alarmants, en particulier en Fédération Wallonie-Bruxelles : en Wallonie, 1 enfant sur 4 vit sous le seuil de la pauvreté ou est en risque de pauvreté ; à Bruxelles, ils sont 4 sur 10.
Les effets de la crise sur les enfants et sur le respect de leurs droits sont multiples. Ils sont indirects, à travers des mesures qui touchent les parents : fragilisation de la sécurité sociale et des services sociaux, pression sur les travailleurs, chômeurs, futurs pensionnés...
Mais ces impacts sont également directs. Ils portent notamment sur l’accompagnement des jeunes et des familles, l’accueil de la petite enfance, le bien-être, les contributions alimentaires, l’enseignement, les loisirs, la migration, la participation et la santé.
La présente étude "Sale temps pour les enfants. L’impact de la crise sur les droits de l’enfant" analyse l’état de la situation dans la perspective des droits de l’enfant, et souligne que les effets de la crise ne sont pas inévitables.
L’étude sera disponible en version papier dans le courant du mois de janvier. N’hésitez pas à nous en commander d’ores et déjà des exemplaires en nous faisant parvenir vos coordonnées complètes à l’adresse info@lacode.be. L’étude et son envoi sont gratuits.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.Sale temps pour les enfants : L'impact de la crise sur les droits de l'enfant en Belgique - Etude 2015 [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - Bruxelles (Belgique) : CODE, 2015 . - 112 p.
Langues : Français
Catégories : Droit ; Economie sociale ; Enfance ; Sociologie Index. décimale : B.02.5. Jeunesse Note de contenu : Du fait de la crise économique de 2008, le quotidien de nombreuses familles vivant en Belgique a évolué vers une plus grande précarité. Les enfants sont les premiers touchés. Les chiffres sont alarmants, en particulier en Fédération Wallonie-Bruxelles : en Wallonie, 1 enfant sur 4 vit sous le seuil de la pauvreté ou est en risque de pauvreté ; à Bruxelles, ils sont 4 sur 10.
Les effets de la crise sur les enfants et sur le respect de leurs droits sont multiples. Ils sont indirects, à travers des mesures qui touchent les parents : fragilisation de la sécurité sociale et des services sociaux, pression sur les travailleurs, chômeurs, futurs pensionnés...
Mais ces impacts sont également directs. Ils portent notamment sur l’accompagnement des jeunes et des familles, l’accueil de la petite enfance, le bien-être, les contributions alimentaires, l’enseignement, les loisirs, la migration, la participation et la santé.
La présente étude "Sale temps pour les enfants. L’impact de la crise sur les droits de l’enfant" analyse l’état de la situation dans la perspective des droits de l’enfant, et souligne que les effets de la crise ne sont pas inévitables.
L’étude sera disponible en version papier dans le courant du mois de janvier. N’hésitez pas à nous en commander d’ores et déjà des exemplaires en nous faisant parvenir vos coordonnées complètes à l’adresse info@lacode.be. L’étude et son envoi sont gratuits.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01136a B.02.5.COL.S Livre Centre de doc Documentaires Disponible
Titre : Se défendre : Une philosophie de la violence Type de document : texte imprimé Auteurs : Elsa Dorlin, Auteur Editeur : Paris [France] : Editions La Découverte Année de publication : 2017 Importance : 200 p Format : 14 cm x 20,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35522-110-1 Prix : 18€ Langues : Français Catégories : Sociologie Mots-clés : 'politique','auto défense', 'légitime défense', 'subjectivité', Index. décimale : E. Sociologie / Anthropologie Note de contenu : En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.En ligne : https://www.editionsladecouverte.fr/se_defendre-9782355221101 Se défendre : Une philosophie de la violence [texte imprimé] / Elsa Dorlin, Auteur . - Paris (France) : Editions La Découverte, 2017 . - 200 p ; 14 cm x 20,5 cm.
ISBN : 978-2-35522-110-1 : 18€
Langues : Français
Catégories : Sociologie Mots-clés : 'politique','auto défense', 'légitime défense', 'subjectivité', Index. décimale : E. Sociologie / Anthropologie Note de contenu : En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.En ligne : https://www.editionsladecouverte.fr/se_defendre-9782355221101 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01289a E.DOR.D. Livre Centre de doc Documentaires Disponible La sociologie de l'art / Nathalie Heinich
PermalinkSociologie de la lecture / Chantal Horellou-Lafarge
PermalinkPermalinkSociologie des publics / Jean-Pierre Esquenazi
PermalinkLa sociologie et les sciences de la société / Jean Cazeneuve
PermalinkSorties de rues / Sébastien Lo Sardo
PermalinkPermalinkTélévision et civilisations / Dominique Wolton
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